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Marqué d\'histoires
silverutopia
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Marqué d'histoires posté le [29/07/2023] à 00:19

Bonjour, bonsoir à tous 🙂


Je suis très fan du lore d'Albaz le Déchu et des cartes qui le composent. Depuis que les guides d'histoires sont sortis, j'ai beaucoup écrit sur cet univers. Je souhaite poster ici mon interprétation des évènements. Et je raconterais aussi d'autres épisodes complémentaires inédits. J'essaie ici d'épaissir ce lore qui est est déjà l'un des plus conséquents de l'histoire du jeu.


Il m'arrivera d'intégrer certaines cartes extérieures à cet univers au sein de celui-ci. Dans ce cas, j'expliquerais pourquoi ces cartes ont été intégrés.


Bien entendu, si vous ne vous souhaitez pas être spoilé sur l'univers, je ne peux pas vous inviter à continuer de lire !


Sur ce, bonne lecture ! 🙂


Histoire 1 : Les Rois Dragons de Somme


Les Rois Dragons, les légendes anciennes évoquaient avec toute la puissance nécessaire la force dont étaient dotés ces seigneurs d’un autre temps. Un pouvoir qui n’est pas sans rappeler celui perdu par l’Enfant Déchu.

Aluber, qui était né du pouvoir des ténèbres, avait rêvé de rencontrer ces Rois guerriers qui avaient façonné les montagnes et les fleuves de leurs souffles. Alors qu’il avait vaincu Albaz et qu’il avait volé son pouvoir, il demanda à Cartésia de les appeler. Afin qu’ils puissent partager avec lui l’honneur de son triomphe.

Malheureusement, les fils du Chef du Chaos étaient morts depuis bien longtemps. Et Cartesia, parodie ressuscitée de ce qu’auraient pu être les Vertueuses Vestales, ne pouvait pas insuffler une vie nouvelle dans l’ombre de leurs carcasses.

Ceux qui parvinrent à acquérir une forme dans le monde réel n’était guère plus intelligent que des animaux. D’autres encore, tel Wollow, y perdirent jusqu’à la majesté de leurs apparences passées. Les Rois Bystiaux n’étaient plus et ne seraient plus jamais.

Cela ne déçu pas le jeune Aluber. Il en rit. Chaos réincarné dans l’ordination du monde, il déploya ses ailes. Il renaquit comme Lubellion le Roi Suprême de tous les Bystials. Alors qu’il s’installait sur son trône d’un genre nouveau, il sourit. Après tout, il devait très certainement faire trembler ce Chef du Chaos disparu.


Interlude 1 :


Wollow, Fondateur des Dragons de Somme : si cette carte donne son titre à cet épisode, c'est pour plusieurs raisons. La première, la plus évidente, est une référence à son nom. Wollow est le fondateur de ce groupe non identifié que sont les "Dragons de Somme". Or, au sein du lore d'Albaz, les Bystials sont présentés comme des créatures très anciennes ressuscités par les pouvoirs de Cartésia. Ils ne sont que l'ombre de ce qu'ils ont pu être, dociles comme des bêtes, à la manière de Wollow. Au-delà, cette carte et les Bystials ont été introduits dans la même extension : l'Explosion de l'Aile des Ténèbres. Finalement, il s'agit d'une référence à la façon dont Wollow a été joué dans le premier format où il était disponible. Celui où Tear Ishizu a traumatisé beaucoup de joueurs. Wollow, avec son effet de contrôle du cimetière, était une option envisageable dans les decks jouant les Bystials. De facto, Wollow est devenu une sorte de chef honoraire de l'engine Bystial durant cette période.

Chef du Chaos, le Dragon Magique Chaotique: sans aucun doute mon ajout le plus personnel dans toutes ces histoires. L'une de mes cartes préférées depuis que je joue dragon link, Chaos Ruler a eu droit à un bannissement bien mérité cela dit. Cela explique son état de disparition dans ce récit. Il est le premier des Rois Dragons. Je le place sur un pied d'égalité avec Le Bystial Lubellion car les deux cartes se ressemblent sur un plan esthétique. Aspect similaire, posture opposée sur leurs artworks, même niveau, stats inversés, attribut opposé, capable d'invoquer l'autre une fois l'effet du premier résolu (Le Bystial Lubellion depuis la main ou le cimetière en sacrifiant Chef du Chaos, le Dragon Magique Chaotique, le second en bannissant le premier du cimetière avec le Bystial qu'il a tuto). Aussi, il représente chacun une période de Dragon Link selon moi. Chef du Chaos, le Dragon Magique Chaotique représente l'apogée de l'engine rokket, lors d'une ère où le deck est surtout un deck combo capable de faire des gros monstres. Le Bystial Lubellion représente une ère nouvelle. Il a littéralement sauvé le deck en son temps. Lui et l'engine Bystial ont permit à D-Link d'accéder à d'autres formes d’interaction durant le tour adverse, lui permettant d'atteindre sa forme la plus puissante.

Dans tous les cas, c'est aussi une référence à un article où Chaos Ruler était présentée en même temps que l'engine Dogmatika et Albaz le Déchu, sous-entendant son importance dans le lore.


Voilà, c'est ainsi que se finit ce premier épisode.


J'espère qu'il vous aura plu ! 🙂


N’abandonne jamais. Surtout dans les moments les plus difficiles.

Foxtrot04
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Marqué d'histoires posté le [29/07/2023] à 00:47

Personnellement impatient de lire le deuxième 🙂


silverutopia
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Marqué d'histoires posté le [03/08/2023] à 00:41

Bonjour, bonsoir à tous 🙂


Je vous remercie pour votre patience. Voici le second épisode sur mon interprétation du lore d'Albaz le Déchu. Pour éviter que vous soyez surpris, je préviens qu cette histoire n'est pas la suite de la précédente.


Bonne lecture ! 🙂


Histoire 2 : Inspiration


Qu'est-ce que la Divinité ?

C'était la question que se posait le jeune Maximus alors que les orgues et les chants des prêtres s'élevaient et résonnaient sur les voûtes de la Grande Cathédrale.

Là-bas, les fidèles des Saintes Paroles de Quem rendaient hommages aux Dragons légendaires qui avaient marché un jour auprès des hommes.

Les légendes évoquaient le Bâtisseur, Chef du Chaos originel qui, entre ses mains, commanda à la Lumière et aux Ténèbres. Et, sous son ordre, furent faits les montagnes, les mers, les rivières et les plaines. Un monde entier qui fut donné en cadeau aux hommes…

Les deux dragons de marbre blanc qui entouraient le Nexus étaient l'hommage qui avait été par les premiers hommes à ces Dieux. Un hommage magnifique, qui avait traversé les siècles, et qui faisait la fierté de la grande Nation Dogmatika.

Et, ce fut face au silence assourdissant des statues, que le jeune garçon fut frappée par l'Inspiration. Il trouva le monde que lui avait légué les Dragons anciens magnifique. Et il trouva l'hommage que leur faisaient ces fidèles, au sein de cette Cathédrale, face à ce Nexus inerte magnifique.

Un monde de possibilités infinies s'ouvrait face à lui. Il lui semblait qu'il touchait du doigt l'essence de la Divinité. Les chants mystiques lui révélaient les Grands Mystères inaudibles…

Après cet évènement, le jeune homme se serait plus jamais le même. Et il s'endormait sur sa couche de foin avec la même conviction qu'ont pu avoir les héros et les grands visionnaires.

Caressant avec assurance le médaillon de sa corporation, il se fit le serment d'élever ce monde et cette Humanité à la hauteur du Divin…


Interlude 2

Cette histoire se situe en-dehors de ce qui a pu être raconté avec les cartes ou les guides sur le lore d'Albaz. Il s'agit de mon interprétation sur les origines et les motivations de Dogmatika Maximus, qui est l'un des deux antagonistes du lore selon moi avec Aluber.

Les différents dragons auquel il est fait référence ici sont pour, la grande majorité, des cartes qui ont laissé une marque importante dans l'histoire du jeu. Notamment, ces monstres ont eu une grande importance dans la jouabilité des différentes générations de decks "Chaos" ou "Twilight". Grande famille auquel je trouve que le lore des Bystials se rattachent? Les autres, comme Grand Dragon d'Or, sont juste des cartes que j'aime bien.


Voilà, j'espère que ce préquel vous aura plu !


A bientôt 🙂


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silverutopia
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Marqué d'histoires posté le [05/08/2023] à 17:10

Bonjour, bonsoir à tous 🙂


Voici le second épisode du passé de Maximus qui conduiront aux évènements tragiques de l'histoire d'Albaz le Déchu. J'espère que ce second chapitre vous plaira.


Histoire 3 : Un futur grand homme


Alors qu'il sortait à peine de l'adolescence, Maximus était déjà pressentie par les sages du Haut-Conseil de l’Église pour devenir l'un des leurs. Il était l'un des meilleurs disciples de sa génération. Le jeune homme connaissait par cœur les saintes prêches et les sacrements. Déjà, on le laissait organiser des messes. Ses sermons étaient connus pour captiver son audience et la transporter. Il se montrait humble et écoutait durant les confessions. Et il accueillait sans jugement ni aigreur le malade et le lépreux durant ses auspices.

De telles qualités ne pouvaient passées inaperçues. Cependant, certains membres du Conseil retinrent quelques détails qui les mettaient mal à l'aise. En effet, la croyance de Maximus était-elle qu'elle en était proche du fanatisme. Les enseignements de Quemrejetaient d'emblée cette posture qui fermait l'esprit et corrompait la Sainte Parole dans des actions et des interprétations injustifiables. Couplé à l'ambition et l'inspiration démesurée du jeune homme, le Haut-Conseil finit par juger qu'il lui manquait encore l'expérience nécessaire du monde pour obtenir une telle responsabilité…

Les sages ne cachèrent pas leurs inquiétudes à Maximus, Celui-ci écouta les dires de ces aînés. Il accueillit ces remarques comme un défi envoyé par le Divin Dragon.Le jeune prêtre sentait qu'il devait vaincre ses émotions négatives pour devenir le pont qui relierait le monde des mortels à celui du Divin. Alors, il accepta l'une des tâches les plus difficiles de son ordre : devenir missionnaire…

En ce temps-là, les Saintes Régions Dogmatikes n'étaient pas encore renfermées sur elles-même. Les frontières étaient encore ouvertes et accueillaient une multitude de négociants et de voyageurs venus des quatre coins du continent et d'au-delà pour commercer et visiter ces lieux antiques chargées d'une histoire millénaire…

L’Église accueillait avec bienveillance l'ensemble de ces visiteurs, qu'ils soient humains ou non. Ceux qui étaient curieux apprenaient de la bouche des prêtres les vérités et les enseignements offerts par Quem. Et ils repartaient pour leurs contrées porteurs de la Sainte Parole.

Cela n'empêchait pas l’Église d'envoyer certains de leurs membres sur ces routes. Ceux-là se voyaient confier la lourde tâche de répandre la foi parmi les peuples ignorants. C'était une responsabilité fort dangereuses car les routes pouvaient s'avérer dangereuses et les conditions de vie plus qu'ingrates. Et, parfois, les peuples étrangers n'étaient pas accueillants. Beaucoup étaient ceux qui ne revenaient jamais…

Pourtant, le jeune Maximus accepta et s'en fut, accompagné de son ami Libitum. De ce voyage, nul ne savait si les deux reviendraient un jour. En tout cas, Maximus était sûr d'une chose en cet instant: il s'approcherait de la Divinité en effectuant ce pèlerinage.


Merci pour votre lecture !


A bientôt 🙂


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