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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d\'Egypte
Tchii
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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [02/09/2022] à 17:53

Episode 20 : Le réveil du Mal.


– Tu ne me fais pas peur, je trouve un moyen d'écraser ton insecte ! s'écria Joey.

– Si tu arrives, on pourra parler d'exploit, car Selket est plus puissant que tes monstres réunis, répondit Marik/Odion. L'issue du combat ne fait aucun doute, il ne reste qu'à savoir qui il va dévorer en premier. Lutter contre ma créature serait futile, tu n'as pas eu seule carte dans ton jeu qui serait de tailler.

– Il doit bien y avoir un moyen de lutter face à cette bête ! fit Téa.

– Je n'en sais rien, répondit Maï.


Aimy était d'accord, il y avait bien un moyen sa sœur lui avait dit que Joey pouvait encore gagner, et elle voulait y croire, pourtant elle ne voyait pas comment. Aimy posa son regard vers Miya, puis Yami, et Seto, il n'y avait que trois qui pouvait encore une idée de comment Joey pouvait gagner.

– Hé, Yugi ! Tu crois que mon frère a toujours des chances de gagner ? Demanda Serenity.

– Oui, même si Marik a prit le dessus, Joey peut toujours trouver une solution, mais il faut qu'il trouve les points faibles de Selket, avant que celui-ci ne réduise ses points de vie à zéro, fit Yami.

– Et il ne faut pas oublier la carte cachée dans l'arche, le dragon ailé de Râ, ajouta Maï.

– Miya a dit …. la carte… que Joey allait gagner ! dit-elle en hochant la tête vigoureusement, et souriant à Serenity, comme si sa sœur avait toujours raison.


Aimy avait bien envie de demander plus d'explications sur cette histoire de carde de Dieu égyptien, mais le Pharaon semblait bien trop concentré sur le duel.

– Maintenant Wheeler, tu as le droit de jouer une dernière fois avant que Selket ne fasse de toi qu'une bouchée. Et je te rappelle que tu ne peux pas attaquer car l'effet des épées est toujours valide ! s'écria Marik/Odion.

– Tu n'as pas besoin de me le rappeler ! fit Joey. Je préfère laisser mes monstres en mode défense, ajouta le jeune homme après avoir tiré sa carte, et il termina son tour.


Miya soupira, il n'avait sans doute pas tiré une bonne carte, elle ne comprenait toujours pas pourquoi Marik, le vrai, avait mis cette fausse carte dans le jeu de Marik, le faux. Il ne fallait pas que Odion se serve de cette carte, son Selket était assez puissant pour vaincre Joey, pas besoin d'en faire des tonnes.

– Je comprends pas sa stratégie ! dit Tea.

– A défaut de pouvoir gagner le duel, il essaie de gagner du temps, expliqua Maï.


Aimy pensa à ce que sa sœur disait souvent, que c'était reculer pour mieux sauter… et mieux tomber aussi. La jeune fille n'avait jamais vraiment compris cette phrase. Aimy regarda la main du pharaon en se demandant si elle pouvait à nouveau glisser sa main dans la sienne.


– Je vois que tu es à court d'idées, se moqua Marik, maintenant fais tes adieux, mon monstre est imparable, tu vas gouter à la saveur de sa furie. Attaque son Jinzo, s'écria-t-il.


Le monstre attaque le monstre de Joey, et absorba la moitié de ses points d'attaque pour les ajouter aux siens. Selket, le monstre divin (Att3700/def 2000) devint donc encore pus fort. C'est un monstre assez intéressant, pensa à alors Miya, même si elle préférait largement son Belial dans son deck.

– Si cette bête continue de détruire les monstres de Joey, dans ce cas…. Commença Téa

– Dans ce cas, ça signifie que sa puissance d'attaque, ne vas pas arrêter de grandir. Continua Maï.

– Jusqu'à ce qu'il soit trop tard ! termina Yami


Joey tira une carte quand ce fut son tour, et préféra passer son tour. Miya fronça les sourcils, est-ce qu'il était entrain d'élaborer une stratégie avec les cartes qu'il avait en main, et celle qu'il espérait tirer. Ou bien était-il désespéré devant son jeu, attendait la défaite. Au regard de Joey et à son attitude, ce n'était pas facile à deviner, car une fois, il semblait confiant et l'instant d'après, plutôt paniqué. En tout cas, la jeune fille savait que si Odion jouait la carte du Dragon ailé de Râ, il allait perdre.


Aimy fit une grimace et détourna le regard, alors que le monstre de Marik était littéralement entrain de dévorer l'autre. Elle attrapa le bras de Yami, et murmura :

– Ça y est, c'est fini, je peux regarder.

– Oui ! fit Yami.


Elle soupira et ouvrit un œil en redressant la tête. Le terrain de Joey commençait à diminuer, alors que les points de Selket augmentaient, et il avait même les ailes de la Reine des Insectes maintenant.

– Courage Joey, tiens bon ! cria Téa.

– Ce clown ne t'arrive pas à la cheville, ajouta Maï.

– Tu peux gagner, Joey, continua Aimy avec le sourire.

– Je peux pas regarder ça… c'est trop dur ! fit Serenity en cachant son visage dans ses mains.


Elle s'éloigna, pour fuir le duel sans doute. Aimy lui saisit le bras pour l'arrêter, et son frère la rappela.

– Serenity reviens, ne me laisse pas tomber ! s'écria Joey. J'ai besoin de toi, je ne m'en sortirais jamais si tu n'es pas à mes côtés. Tu n'as pas remarqué tu étais mas source d'inspiration.

– Tu es sincère ? demanda Serenity.

– Bien sûr, où crois-tu que je puise ce courage et cette volonté hors du commun. Je les puise auprès de toi, tu es ma famille.


Aimy soupira et lâcha doucement le bras de la jeune fille, elle n'allait plus partir nulle part maintenant. La sœur de Miya connaissait bien ce sentiment de vouloir fuir, elle avait failli le faire, de partir loin du dirigeable avant son décollage. S'il n'y avait pas eu cette étrange femme égyptienne, elle aurait sans doute regretté toute sa vie de ne pas être monté à bord. Même si c'était difficile. Miya de son côté, enviait un peu Joey qu'il puisse dire tout ça à sa sœur, sans … complexe. (Peut-être aurait-elle quelque chose d'assez similaire à dire à sa sœur). Mais elle le trouvait aussi ridicule d'un autre côté.

– Alors il vaut mieux que tu ne bouges pas, et que tu m'encourages sinon je n'aurais aucune chance de gagner ! ajouta Joey avec le sourire.

– S'il te plait, n'abandonne pas Joey, dit Tristan.

– Tout n'est pas perdu, ajouta Maï.

– Tu vas souffrir, déclara Joey avec conviction.

– Déclare forfait, tu ne fais pas le poids face à Selket, le monstre divin. Qu'elle que soit la carte que tu tires, elle ne fera pas le point face à ma créature. Et lorsque je me serais débarrassé de tes monstres, je n'aurais plus qu'à anéantir le reste de tes points de vie, dit Marik/Odion.

– J'ai aussi mon mot à dire, s'écria Joey en piochant une carte.


Miya était bien curieuse de savoir qu'elle carte il pouvait bien jouer. Comment il allait pouvoir se sortir de cette situation, en gagnant le duel. Il avait tellement peu de chance de pouvoir tirer une carte lui permettant de gagner. Le monstre de Selket avait une force d'attaque surhumaine… Mais et sa défense alors ? La jeune fille fit un petit sourire, en se disant que c'était peut-être là que se situer le point faible de la créature. Mais cette fois-ci, elle ne dirait rien, elle croisa les bras et observa la fin du duel.

– Je ferais rien, je laisse mon pécheur légendaire en mode défense, annonça Joey.

– Sage décision, il aurait été encore plus sage de t'avouer vaincu, répondit Marik/Odion.

– Tu peux toujours rêver, je te dis que je finirais par écraser ton scorpion, s'écria le jeune homme. J'ai une très bonne raison de vouloir gagner ce duel, ça faisait longtemps que ma sœur attendait de me voir à l'œuvre. Je suis prêt à tout pour ne pas la décevoir.

– Prêt à tout, quel grand cœur, Joey Wheeler. Mais rien ne pourra te sauver !


Aimy se rendit compte qu'elle avait encore glissé sa main dans celle de Yami, mais elle voulait aussi lui transmettre son courage et sa volonté pour faire face à ses prochains adversaires. Elle voulait être la « source d'inspiration » du jeune homme.

– Dommage, en tout cas, il se sera bien défendu, malheureusement je crois que le tournoi va s'arrêter là pour lui, dit Maï.

– Ma sœur a dit que Joey allait gagner ! dit Aimy avec le sourire, elle sera affectueusement la main de Yami.

– Regarde les yeux de Joey ! ajouta Yami.

– Tu as raison, il brule d'une flamme que je n'avais encore jamais vu, c'est comme si il savait qu'il allait gagner, mais je vois pas commet il pourrait s'y prendre, fit Maï surprise.


Ce qui importe, c'est ce que Joey ressent au fond de son cœur. Il est déterminé sa volonté de battre Marik est forte. C'est pourquoi Joey est persuadé qu'il va gagner, même si ces chances de victoire sont extrêmement réduites. Il m'a promis de m'aider à déjouer les plans de Marik, il tiendra sa promesse.

– Oui, mais comment veux-tu qu'il neutralise ce type ? demanda Maï.

– S'il a confiance en lui, et l'âme des cartes, il trouvera une solution.


Aimy écoutait Maï et Yami parlaient, bon elle ne connaissait pas grand-chose au jeu de carte, ou même cette histoire d'âme, toutefois, elle savait reconnaître des encouragements quand elle entendait, et Yami avait toute confiance en Joey, pour gagner, mais aussi pour l'aider dans son combat contre Marik.


Ce fut donc au tour de Marik de jouer, qui lança son attaque sur le dernier rempart de Joey, et Selket augmenta ses points de vie (Att5825/def2000). Miya se disait qu'il avait encore toutes ces chances de gagner, l'un comme l'autre. Il suffisait que Marik/Odion ne joue pas le Dragon de Râ, il gagnerait, sinon il allait perdre.


– Encore un tour, et ensuite je te réduis en bouilli, alors bonne chance, tu en auras besoin, annonça Marik/Odion.

– Je passe mon tour ! Dit Joey.

– Il a pu de monstre, ça veut dire quoi ? demanda Aimy, en serrant la main de Yami.

– Voilà c'est fini ! répondit Tristan.

– Pauvre Joey, fit Serenity.

– Il s'est bien battu, mais Marik a été encore plus fort, ajouta Maï

– Je ne perdrais pas ce duel, je ne sais pas pourquoi mais j'en suite persuadé. C'est difficile a expliqué, mais j'ai ce sentiment que je vais gagner, c'est une petite voix au fond de moi qui me répète ça sans cesse. Alors fais ce que tu veux, Marik, j'esquiverais ton coup, énonça Joey.

– Oh ! ça m'étonnerait, dés que ma créature s'attaquera à tes points de vie, je serais déclaré vainqueur, rectifia Marik.


Aimy s'éloigna de Yami, pour rejoindre sa sœur, elle voulait comprendre ce qui étaient entrain de se passer réellement.

– Ce duel est terminé, le duel s'achève pour toi, dit Marik.


Avant que tu n'essaies de remporter ce duel en me portant un coup, qui devrait être fatal. J'ai quelque chose à dire, je n'oublierais jamais cet instant où tu as manipulé mon esprit pour mettre en danger mon meilleur ami. Tu n'avais pas eu le courage d'affronter Yugi, toi-même. Tu m'as placé sous ton emprise, afin que je le fasse pour toi, pendant que tu restais caché, raconta Joey.

– Je me trouve en face de toi, aujourd'hui ! fit Marik.

– Bien sûr ! dit Joey.


Le ton de Joey, fit tilt dans l'esprit de Miya, venait-il de comprendre que le Marik en face de lui, n'était pas le vrai Marik. Il n'était pas si idiot que ça. Elle se mit à rire, en se demanda comment Odion allait pouvoir se sortir de cette situation.

– Pourquoi tu ris ? demanda Aimy à ses côtés, qui la regardait étrangement.

– Je suis entrain de te laminer dans un face à face pathétique, s'écria Marik.

– Comme par hasard, tu parles d'un face à face. Tu vois, depuis le début de ce duel, je sens qu'il a un truc qui cloche chez toi. Tu es censé être Marik, et pourtant tu n'es pas comme ce type qui a contrôlé mon esprit. Marik est un tricheur, perfide et fourbe, mais toi, tu es resté loyal au cours de ce duel ! fit Joey à son adversaire.

– C'est ça que tu voulais dire, par Marik n'est pas … là ! fit Aimy tout bas à sa sœur.


Elle croisa le regard de sa sœur, et Miya hocha la tête, pour signifier son affirmation. Elle jeta un rapide coup d'œil vers Marik/Namu, pour savoir ce qu'il allait bien pouvoir faire pour remédier à la situation.

– Je suis pas une bergère, mais j'attends aussi des voix, la première me dit que je ne vais pas m'incliner devant toi, et la seconde m'affirme que tu n'es pas ce serpent vicieux et diabolique qui a manipulé mon esprit pour m'obliger à combattre Yugi, et j'en suis persuadé, tu n'es pas Marik. Annonça Joey.


Aimy retourna vers le groupe d'amis de Joey, pour en parler avec Yami, sa sœur l'avait confirmé, donc elle en était sûre elle aussi. Le jeune homme avait les bras croisés et fixé Joey du regard.

– Yami ! fit-elle doucement, mais le jeune homme était plongé dans ses pensées. C'est … vrai. Je veux dire ce n'est pas Marik, ma sœur me l'a dit, confirma Aimy, sans savoir si Yami l'entendait vraiment.

– Alors où le serpent vicieux ? demanda alors Maï.


Aimy fronça les sourcils en se posant aussi la même question, elle regarda les gens autour d'elle, ce n'était pas l'un des amis de Yugi, ce n'était pas Seto, ou Makuba, ni un des employés de la KaibaCorp, ce n'était pas non plus la femme égyptienne, ce n'était pas sa sœur, ni elle, ce n'était pas l'homme sur le terrain de duel, cela ne laissait donc qu'une seule personne : Namu.

– Ça suffit, seul Marik peut brandir la baguette du millenium et se servir de ses pouvoirs. Ecouter des voix intérieures peut mener au bucher, alors réfléchit avant de tirer des conclusions, s'écria Marik/Odion.


Le fait qu'il se mette ainsi en colère, était encore plus … idiot. En plus parler de soi à la troisième personne, ce n'était pas très efficace. Miya soupira et recula de quelques pas pour sourire à Marik.

– Oops ! fit-elle avant de s'éloigner à nouveau, c'était un peu pour le prévenir, mais aussi pour le narguer.


Il n'avait pas voulu lui faire confiance et lui parler de ses plans, tant pis pour lui, elle aurait pu l'aider, elle ne voyait pas trop comment elle pouvait … l'aider dans cette situation. Ce fut au tour de Marik, qui tira une carte pour mettre fin à ce duel. Elle se tourna vers Marik, il fallait absolument qu'il ne fasse rien. Elle le regarda, en lui intimant l'ordre de ne rien faire en secouant la tête, en serrant les dents. Il fixait Odion du regard, sans croiser une seule fois le sien.

– Attaque directement ces points de vie ! s'écria Marik/Odion.

– Ça y est, c'est fini ! fit Yami.

– Oui, il est fichu, ajouta Maï.

– Hé, il s'est arrêté ! dit Makuba.


Miya l'entendit, elle secoua la tête, en fermant les yeux. Marik allait demander à Odion de faire entrer en jeu, le Dragon ailé de Râ pour prouver qu'il était bel et bien Marik, mais c'était un très mauvais calcul.


~ Yu-Gi-Oh Fan ~

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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [02/09/2022] à 17:55

Episode 21 : Le Dragon ailé de Râ, et la force sombre.


– Je n'y comprends rien, pourquoi est-ce que Marik n'attaque-t-il pas Joey ? demanda Téa.

Aimy se posait la même question, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle posa son regard sur Yami, qui fixait toujours Marik. La jeune femme tourna alors son regard vers l'adversaire de Joey. Ce dernier leva sa baguette du millenium, vers Joey.

– A nous deux, Joey Wheeler, prépare-toi à affronter une fureur d'un autre âge, une force tel que tu n'en as jamais connu, et ne connaitra plus jamais. Je suis Marik et j'ai décidé de jouer ma carte de Dieu égyptien, afin de prouver que tu te trompes.

– Je pensais pas qu'il le ferait, fit Joey.

– Oh, non ! Marik va faire appel au Dragon ailé de Râ ! dit Maï.


Miya secoua la tête, dépitée de cette situation s'il jouait ainsi, il allait perdre. Tant pis pour lui, et pour Marik. Elle observa sa sœur qui avait les mains croisées devant elle, et semblait prier.

– Donc si je veux faire sortir mon monstre de Dieu égyptien de l'ancienne arche sacrée, je dois commencer par sacrifier Selket, le monstre divin. Lorsque ce gardien géant du temple aura disparu, la voie sera libre, et la créature la plus puissante qui ait jamais hantée cette planète surgira de l'arche, expliqua Marik.

– Non ! fit Aimy.

– Fais bien attention à toi, Joey ! s'écria Yami.


Marik/Odion se retourna vers l'arche du temps, la baguette du millénium brandie devant lui, et comment une incantation pour invoquer le Dragon ailé de Râ sur le terrain, afin de prouver qu'il était bel et bien Marik.

– Créature divine, écoute ma supplique, je sacrifie Selket le monstre divin, et la moitié de mes points de vie, afin de te libérer. Je t'en supplie Dragon ailé de Râ, révèle au monde, la beauté de ta force surnaturelle ! Fais-le au nom du Pharaon à venir, le Roi Marik.



Joey : 200 – Marik : 200


L'arche au sommet du temple, se mit à briller, et très vite une vive lumière apparut, un rayon de lumière jaillit et une étrange silhouette sombre apparu dans le ciel, et se mit à gronder. Et de nombreux éclairs jaillirent autour du dirigeable. Aimy se sent étrange faible, comme si elle allait s'endormir sur place. Elle sentit des bras la soutenir, elle reconnut la présence de sa sœur.

– Miya ! appela-t-elle doucement

– Chut ! fit-elle en prenant sa sœur dans ses bras, et la portant à moitié, pour l'éloigner de l'arène du duel.


Aimy entendait à peine les mots que Marik était entrain de dire, c'est comme si quelque chose lui pompait toute son énergie, et elle se sentait en colère, comme elle ne l'avait jamais été, et cela lui faisait peur.

– Marik qu'as-tu fait ? Le Dragon ailé de Râ est en colère. Cette carte est une fausse, dit Miya tout bas, seule sa sœur pouvait l'entendre.

– Dragon ailé de Râ, attaque frontale sur ses points de vie, ordonna Marik/Odion.

– Oh non ! Fit Aimy, en sentant sa colère montait à nouveau.


Elle serra son point tellement fort, qu'elle sentait ses ongles entraient dans sa chair. Le dragon n'avait toujours pas attaqué, malgré les ordres répétés de Marik/Odion.

– Il n'attaque pas ! dit Miya, pas surprise, mais plus pour expliquer à sa sœur ce qui se passait sur le terrain de duel, car elle ne voyait rien.

– Joey va bien, alors ? demanda Aimy !

– Oui !

– Et Marik ?

– Odion, il est en colère parce que le Dragon ne fait rien.


Soudain les éclairs furent plus proches, et illuminaient la scène, avant de commencer à s'abattre sur le terrain. Puis un éclair s'abattit sur Marik, enfin Odion, qui s'effondra au sol. Puis un deuxième éclair tomba sur Joey, qui s'évanouie à son tour. Aimy se sent un peu mieux, comme si la colère s'était un peu dissipée. Elle se tourna vers sa sœur, qui fixait Marik, enfin Namu. Il fallait qu'elle trouve un moyen de l'arrêter, de l'aider. Elle s'avança vers lui, en trainant les pieds. Le jeune garçon se prenait la tête dans les mains, comme s'il avait mal. Aimy passa son bras autour de ses épaules pour le soutenir.

– Aide-moi ! dit-elle à sa sœur,


Elle n'arrivait pas le soutenir, il était plus lourd qu'elle. Il semblait être accablé par une force puissante, et étrangement maléfique. Miya fit un pas vers lui, pour éloigner sa sœur de lui. Elle avait l'impression qu'elle ne pouvait rien faire, ni Aimy, ni personne d'ailleurs.

– Aimy ! appela-t-elle.


Ni l'une, ni l'autre ne faisait vraiment attention à ce qui se passait sur le terrain, Joey avait fini par se relever, et être déclaré vainqueur du tournoi. Le jeune homme courut vers son adversaire, pour le soulevait un peu, il était très faible, Yami était venu à ses côtés.


Joey : 200 – Marik : 0000


– Réveille-toi, s'il te plait ! fit Joey.

– Aimy, fit Miya consciente que l'identité secrète de Marik allait être découverte, et étrangement, elle ne voulait pas que sa sœur soit mêlée à ça.

– C'est lui, maître Marik ! fit Odion, en tendant le bras vers Namu/Marik.


Le jeune homme, était toujours soutenu par Aimy, qui essayait de l'aider et de comprendre qui lui arrivait.

– Tu es démasqué, Marik, tu ne peux plus le nier, maintenant ! s'écria Yami, debout en fixant le jeune homme.

– Oui, c'est moi ! Bravo, bande de simplets, je suis le génial Marik, fit le jeune homme, en se redressant, et repoussant la jeune Aimy.

– Ah ! dit la jeune fille en se retrouvant dans les bras de sa sœur, Miya.

– Alors pendant tout ce temps, Namu nous a menti ! dit Téa.

– Namu, c'était une couverture afin d'approcher le petit Yugi, expliqua Marik.

– Tu es un monstre, fit Joey.

– Alors Pharaon, nous nous retrouvons enfin l'un face à l'autre. Le moment est venu, mes minables serviteurs ont échoué dans leur mission, mais je vais prendre le relais. Yugi, ton puzzle et ta puissance vont te quitter pour celui qui est le vrai maître, continua Marik.

– Marik ! cria Aimy, inquiète, en le voyant poser sa man sur son visage.


Elle sentait qu'il y a vraiment quelque chose qui ne va pas. La jeune fille s'avance à nouveau vers lui, et posa sa main sur son épaule, au moment où il se mit à crier, et que l'esprit maléfique contenu au fond de lui, se libère enfin. Marik se mit à rire, et croisa le regard d'Aimy, qui retira sa main, comme si ça venait de la bruler. Elle recula de quelques pas, pour se retrouver prés de sa sœur. Miya fixa Marik sans rien dire.

– Marik qu'est ce qui se passe ? demanda Yami

– J'ai enfin retrouvé la liberté, ce qui veut dire que je peux faire tout ce qui me plait ! ça fait trop longtemps qu'Odion, cet esclave pathétique me barrait la route, dit Marik.

– Qui es-tu ? Questionna Yami, même si Aimy avait la même question à la bouche.

– Je suis Marik, le seul, et l'unique. Je suis pas aussi gentil que celui que tu as connu. Je vais m'empressait de finir le travail qu'il a commencé, je vais te dépouiller de tes pouvoirs, car le titre de Pharaon me revient. Alors prépare-toi à livrer une vraie bataille, et lorsque j'en aurais fini avec toi, je porterais le puzzle du millénium, ce que j'aurais dû faire. Et toi, tu seras pris au piège dans le royaume des ombres, en compagnie de tes amis, sans oublier Odion.

– Et toi, arrête ton char ! s'écria Joey.

– Réfléchis un peu, je n'arrêterais rien du tout, et rien ne pourra m'arrêter, tu comprends cela, fit Marik. En tout cas, il n'aura pas été inutile, l'échec d'Odion a prouvé que seuls quelques rares élus peuvent contrôler les cartes de dieux égyptiens. Kaiba, tu en fais partit, répondit Marik.

– Marik, j'en ai plus qu'assez d'entendre recasser cette vieille fable égyptienne, si je contrôle Obélisque le Tourmenteur, c'est parce que je suis un maitre-duelliste, dit Seto.

– Ne renie pas ton passé ! Tu t'apercevras bien assez tôt, qu'on ne peut échapper à une mémoire âgée de 5 000 ans. Fit Marik, en observant les deux sœurs, comme si ce message leur était aussi destiné. Inutile de fuir, Kaiba, pour l'instant tu es loin d'imaginer l'importance du rôle qui est le tien. Mais peu importe, tout cela sera oublié, quand j'aurais pris le pouvoir. Yugi, reprit Marik, la lutte pour le titre et la puissance de Pharaon est le point de reprendre, c'est un conflit enfoui depuis 5 000 ans, tu n'as d'autres choix que de m'affronter ! Dit-il en riant, d'un rire diabolique, qui fit frissonner Aimy. Les tous puissants monstres de Dieux égyptiens me serviront et me protègeront car je serais le nouveau Pharaon et je règnerais sur la Terre, termina-t-il en quittant le terrain de duel.

Aimy se poussa du chemin pour le laisser passer, en frissonnant. Elle n'appréciait pas vraiment Marik, enfin l'autre, mais celui-là était encore pire. Aimy regarda sa sœur, en se demandant si elle allait toujours « travailler » avec lui, dans un but bien mystérieux.


Le groupe d'amis amenèrent Odion dans sa chambre, il était affaibli par son duel contre Joey, et surtout de la colère du Dieu Egyptien, Râ, lorsqu'il avait joué une fausse carte. Aimy ne savait pas très bien comment aider dans cette situation. Elle resta dans le couloir, prés de la chambre.

– Alors quel est votre diagnostic ? demanda Joey, au docteur de la KaibaCorp.

– Jusqu'à présent, le rythme de son cœur semble régulier, et les tests aussi étaient bons. Sa perte de conscience ait surement dû à un excès de stress trop violent.

– Moi aussi, je ferais bien une petite sieste ! commenta Joey.

– Docteur veut dire qu'il est évanoui, Joey, et tu devrais être content de ne pas être dans le même état.

– Oui, c'est vrai, tu as raison, dit le jeune homme blond, je n'ai pas oublié que nous trouvions tous les deux sur le terrain, lorsque son monstre de Dieu égyptien s'est mis à dérailler, mais moi j'en suis sorti indemne.

– Ça n'a pas dû arranger tes troubles mentaux, comment Tristan.

– Répète ! s'énerva Joey.

– Malheureusement, nous devrons attendre qu'il se réveille pour savoir qui il est, dit Duke.

– Il s'appelle Odion, et c'était … un ami, un serviteur, je ne suis pas sûre, de Marik, répondit Aimy.

– Oui, son seul souci était de protéger Marik, le plus longtemps possible, ajouta Yami.

– Pourquoi, c'est complétement fou, Odion a dû être hospitalisé, mais Marik ne semble pas s'inquiétait à son sujet, fit Joey.

– En fait, le Marik de maintenant, n'est pas le même que celui d'hier, c'est ça ? demanda Aimy en regardant Yami, en tout cas, c'est ce qu'elle avait compris en voyant son regard, et en écoutant ce qu'il avait dit à la fin du duel.

– Ecoute, les amis, je me souviens comment j'ai réussi à me relever et à remporter ce duel. s'écria Joey. Vous m'y avez aidé, oui vous tous, j'ai fait un rêve, et dans ce rêve, je me suis rappelé que je pouvais toujours compter sur vous, c'est comme si vous étiez tous avec moi, dans l'arène.

– Oui, Joey, dit Yami.

– Vous sentirez tous autour de moi, m'a donné la force de me relever, précisa le jeune homme.

– Ce rêve est presque aussi émouvant, que celui où tu te battais avec un chimpanzé dans un bol de céréales, fit Tristan.

– Tu devais en parler à personne, s'énerva Joey, en secouant son ami.


Aimy se mit à sourire, devant ce spectacle, ils étaient vraiment tous amis, elle espérait faire partie de la « bande » très bientôt. La jeune fille était bien consciente que si elle devenait vite amie avec les gens, ce n'était pas tout de suite réciproque, chacun allait à son rythme. Tristan fit remarquer qu'ils devraient aller au tirage au sort pour le prochain duel.

– Yami, on ne peut vraiment rien faire pour lui ? demanda Aimy, au sujet d'Odion, alors qu'ils avançaient dans le couloir.

– Hélas, non ! confirma Yami.


La jeune femme glissa sa main dans celle de Yami, et tous les deux arrivèrent dans le hall, pour entendre le prochain duel. Aimy n'a pas vraiment envie d'y assister. Après Bakura, voilà que c'est Odion qui se retrouve dans le coma. La jeune fille n'avait pas envie de savoir qui était le prochain.


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Tchii
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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [02/09/2022] à 17:57

Episode 22 : Le pacte du Diable (1/2)


Miya avait suivi Marik, enfin ce nouveau Marik, pour savoir ce qu'il avait l'intention de faire.

– Marik ! l'appela-t-elle.

– Oui ! fit ce dernier en se retournant vers elle, avec un sourire et un air maléfique.

– Tu comptes prendre le pouvoir du Pharaon ?

– Oui, évidemment.

– Comment ? demanda la jeune fille.

– Il y a trois conditions… la première gagnait les trois cartes de Dieu égyptien, puis gagner contre le pharaon, contre Yugi, pour récupérer le puzzle, expliqua Marik.

– Ça fait que deux, et la troisième ? interrogea Miya.

– Mmmh ! fit-il sans répondre à la question de la jeune fille.

– Que vas-tu faire de ce pouvoir ?

– N'est-ce-pas évident, rétorqua Marik.

– Si, je suppose ! dit Miya en levant les yeux au ciel.


Marik s'avança vers elle, et lui fit un étrange sourire, en plongeant son regard dans le sien. Miya ne baissa pas les yeux, leur duel de regard dura un moment, jusqu'au moment où Makuba et Seto arrivèrent dans le couloir pour rejoindre le hall. Marik se détourna et reprit sa marche, dans le couloir, fort intrigué par cette jeune fille qui osait le défier du regard, et sur laquelle sa baguette du millénium ne fonctionnait pas. Miya se tourna vers le duo Kaiba, et soupira, avant de prendre le même chemin que Marik.


Aimy et ses nouveaux amis, se trouvaient dans le hall pour assister au tirage au sort du prochain duel.

– Silence, s'il vous plait, nous allons procéder au tirage au sort pour les deux duellistes qui s'affronteront dans le cadre du troisième duel de la phase finale ! fit l'arbitre.

– Hé, attendez un peu, j'aimerais poser une question. Puisque Marik s'est présenté ici sous une fausse identité, ne devrait-il pas être disqualifié ? demanda Joey en regardant Seto.


Aimy qui se trouvait jusqu'à côté du jeune homme leva la tête vers lui, elle doutait qu'il accepte cette requête, il lui fallait cette carte de Dieu Egyptien, Machin-Chose.

– Tu peux toujours rêver, dans mon tournoi, il s'agit de juger le talent pas l'honnêteté ! répondit Seto.

– Qu'est-ce que ça veut dire ? s'énerva Joey.

– Ça veut dire, que si tu veux aller loin dans ce tournoi, il va falloir que tu te serves intelligemment de tes cartes. Et abstiens-toi de poser ce genre de questions à l'avenir, répondit Seto.


Le tirage au sort débuta, les boules tournèrent un moment dans la machine. Le premier duelliste fut annoncé, il s'agissait de Maï Valentine. Aimy l'observa, elle voulait aller vers elle pour l'encourager, mais elle se retourna en se dirigeant vers l'arène du duel.

– A plus tard !

– Hé tu veux pas savoir contre qui tu vas te battre en duel ? demanda Joey.

– Je crois que cela n'a pas d'importance, qui que ce soit, je le battrais ! Et en ce qui vous concerne, on se reverra une fois le duel terminé, s'écria Maï.

– On y sera pour t'encourager ! dit Joey.

– Qu'est-ce qui se passe ? demanda Téa

– On ne vous fatigué pas, je n'ai pas besoin de vous pour gagner. Croyez-moi ou non, mais j'étais déjà un bon duelliste avant de vous rencontrer et pour être tout à fait franche, il y a dans votre groupe, quelque blondinet simple d'esprit qui me tape sur les nerfs, s'énerva Maï.

– Moi ? dit Joey.

– Tu as trouvé ça tout seul ! Il est évident que tu ne me considères pas comme une amie, Joey, et je pourrai en dire autant à ton sujet. Nous n'avons donc plus rien à nous dire, espèce de primate.

– Ce que tu racontes est totalement faux ! Et je suis pas un primate, s'énerva Joey.

– Maï, attends ! fit Aimy.


Elle courut vers elle, pour la rejoindre, et lui tendit une carte de duel de monstre, celle de l'Elfe mystique, c'était la seule qu'elle avait d'ailleurs.

– Je sais qu'elle ne peut sans doute pas entrer dans ton jeu, mais j'aimerais que tu la gardes pour moi. J'y tiens beaucoup. C'est Seto qui me l'a donné, expliqua la jeune fille. On se connait pas encore très bien, mais j'aimerais vraiment que tu deviennes mon amie ! dit Aimy avec le sourire.

– J'ai l'habitude d'être une solitaire ! Je fais les choses comme je l'entends. A quoi me servirait des amis ! Je n'ai pas eu besoin d'aide pour atteindre mes objectifs, fit Maï.

– Je te demande pas que je sois ton amie, Maï, je te demande si toi, tu veux bien être la mienne, contredit la jeune fille avec le sourire, parce que, tu es déjà la mienne.


Maï prit la carte de la jeune fille sans rien dire, et rejoint l'arène de duel. Aimy sourit et la regarda partir. Le reste du groupe suivit quelques instants plus tard. Et la jeune fille se tourna vers le tableau d'affichage. Maï allait affronter Marik. Oh non, pensa-t-elle tristement. Il fallait vraiment qu'elle aille encourager Maï de son mieux.


Miya le vit prendre le contrôle de l'esprit du docteur pour obtenir la clé de la chambre d'Odion, il entra dans la pièce, et la jeune fille le suivit.

– Tu comptes le bannir dans le royaume des ombres ? demanda-t-elle.

– Cela aurait dû être fait il y a longtemps, ce n'était qu'un esclave.

– Vraiment ?

– Nous ne pouvons pas prendre le risque de le voir revenir pour qu'il me fasse obstacle.

– Nous ? Répéta Miya.

– Adieu Odion ! Et lorsque tu verras mon père, passe-lui le message suivant : Je ne le remercierais jamais assez de m'avoir créé.


Miya n'était pas sûre de bien tout comprendre de ce que le jeune homme était entrain de raconter. C'était un être vraiment … mystérieux. La jeune fille n'avait pas vraiment peur de lui, le seul danger, c'était cette baguette, et elle n'agissait pas sur elle. Il pouvait toujours avoir recourt à la force physique, mais elle savait se défendre sur ça, aussi.

– Le duelliste numéro 5, Marik Isthar sera opposé à Maï Valentine, fit soudain une voix à l'écran dans la chambre.

– Je crois qu'il va falloir que tu y ailles, fit Miya avec le sourire. Tu veux que je t'encourage, ajouta-t-elle.

– Il a de la chance. Mais je reviendrais ! dit-il en quittant la pièce.

La jeune fille regarda Odion, et soupira, elle ne le connaissait pas vraiment, et n'avait plus envie que ça de le sauver du royaume des ombres. Elle haussa les épaules, et quitta la pièce à son tour. Elle se rendit dans la chambre N°6, juste à côté, c'était celle de Bakura.


Aimy était toujours dans le hall, quand soudain, elle vit l'homme en blanc qui avait sauvé Tristan et Duke passait dans le hall.

– Attendez ! fit-elle en courant, avant de le voir passer à travers une paroi.

Où est-ce qu'il a bien pu aller. Aimy se dit qu'il fallait aussi qu'elle retrouve sa sœur. Elle descendit dans le couloir des chambres, et revit l'homme en blanc. Il marchait dans le couloir, et passa encore au travers d'une porte, c'était vraiment très bizarre. C'était la chambre 7, celle d'Odion. Elle frappa doucement à la porte, c'est Shizu, la femme égyptienne qui lui ouvrit la porte, mais il n'y avait aucune trace de l'autre homme.

– Euh ! fit Aimy, sans savoir quoi dire.

– Tu veux bien m'aider, demanda Shizu, Aimy hocha la tête, toujours prête à aider son prochain. On va mettre Odion dans ma chambre ! dit Shizu.


Les deux filles soulevèrent l'homme inconscient pour l'amener dans la chambre N°8, heureusement juste à côté, parce qu'il était vraiment grand, et lourd. Aimy avait un peu de mal, et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle voulait déplacer Odion.

– Ouf ! fit Aimy, en remontant les jambes d'Odion sur le lit.

– Merci de ton aide, Aimy.

– De rien ! fit la jeune fille avec le sourire, ravie d'avoir pu être utile à quelqu'un.


La jeune fille ressortit de la chambre en laissant Shizu et Odion seuls. Elle se demandait s'ils n'étaient pas amoureux. Miya lui disait souvent qu'elle voyait de l'amour partout, et qu'elle tombait trop vite amoureuse. Par exemple, de Yugi et Yami, qu'elle connaissait que depuis ce matin. Elle avança dans le couloir, passant devant la chambre N°6 sans savoir que sa sœur se trouvait de l'autre côté de la porte. Elle vit alors à nouveau, l'homme en blanc au bout du couloir.

– Hé ! fit-il à nouveau, mais au bout du couloir, elle vit les portes de l'ascenseur ouvert, l'homme en blanc n'était plus là.


La jeune fille soupira et entra dans l'ascenseur. Les portes se refermèrent, et il se mit à monter, comme si l'appareil savait où il devait conduire la jeune fille. Les portes s'ouvrirent sur le sommet, l'arène de duel. Mais au lieu de voir le terrain, il y avait un étrange nuage noir devant elle. Cela lui semblait bizarre, mais comme rien n'était vraiment « normal » depuis ce matin, elle crut encore avoir à faire à un hologramme. La jeune fille travers sans mal, le brouillard sombres, et retrouve tout le monde de l'autre côté.


Elle fit un sourire à Makuba, et Seto, en les saluant de la main, puis elle alla rejoindre Yami, et les autres.

– Comment t'as fait pour entrer ici ? demanda le pharaon, surpris.

En toute logique, elle n'aurait pas dû entrer dans le royaume des ombres. Joey, Téa et Tristan n'avaient jamais pu entrer dans la zone de duel, lorsque que Pegasus avait lui aussi appelé le royaume des Ombres. Et pourtant, Aimy y était entrée sans problème.

– Euh…. J'ai pris l'ascenseur, répondit Aimy qui ne comprenait pas très bien, le sens de sa question. C'est quoi ce brouillard ? demanda-t-elle

– Le royaume des ombres, répondit Yami.

– Il va y avoir encore ces yeux partout ? interrogea-t-elle, car la jeune fille ne faisait pas la différence entre l'hologramme du sanctuaire, et le royaume des Ombres.

– Non ! répondit Yami, concentré sur le sue.

– Ouf ! fit Aimy en glissant sa main dans celle de Yami.


Elle lui fit un sourire avant de lever son regard vers Maï. Téa appelait son amie, mais Maï n'avait aucune réaction.

– Qu'est-ce qui se passe ? demanda Aimy.

– Elle a commencé par ignorer Téa, et maintenant elle m'ignore aussi.

– Tu te trompes, Joey, elle ne t'ignore pas, C'est le jeu des ombres qui lui a fait oublier qui tu es, expliqua Yami.

– Mais c'est horrible, dit Aimy en serrant la main du pharaon.


Aimy vit le puzzle du millénium se mettre à briller, elle leva la tête vers le Pharaon, et l'œil d'Horus brillait aussi sur son front. Qu'est-ce qu'il était entrain de faire ? Elle ne comprenait pas la magie. Mais aider Maï était importante, et elle savait que Yami était aussi l'ami de la jeune femme, il voulait donc l'aider. Elle aimerait faire plus, elle ferma les yeux et se concentra, elle aussi sur Maï. La jeune fille entendait des voix parler, mais elle ne voyait rien.

– Attends Yugi !

– Qui y a-t-il ?

– Je ne crois pas que j'en suis capable, je ne ressens rien, c'est comme si j'étais vide. dit Maï.

– Il ne faut pas dire ça, murmura Aimy.


Dans le royaume des ombres, où se trouvait Marik Maï et Yugi, l'elfe Mystique s'éleva dans au-dessus de la jeune femme. Elle tendit la main vers Maï, et parlait avec la douce voix d'Aimy.

– Ecoute… mieux. Tu dois te ressaisir

– Je ne peux pas, je suis seule.

– Ecoute mieux… répéta l'elfe mystique.

– Hé, Maï, on est tous avec toi, dit une voix, apportant de la lumière dans les ténèbres où se trouvait Maï.

– Qui parle, je ne reconnais pas cette voix, mais elle ne rappelle quelqu'un ! dit Maï.

– Oui, Maï, écoute c'est la voix de tes amis, qui continuera de t'encourager quoiqu'il arrive, et une chose est sûre, et peu importe l'obscurité dans lequel, ce monde te semblera plonger, les voix de tes amis ne cesseront pas, encouragea Yami.

– Je suis là aussi ! fit l'elfe mystique en posant sa main sur le cœur de la jeune femme.

– D'accord ! répondit Maï, résolu.

Aimy se sentit d'un seul coup, très faible, et Yami, passa son bras autour de sa taille, pour l'empêcher de tomber.

– Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-t-elle en croisant le regard de Yami.


Sur le terrain de duel, Maï plongea sa main dans sa poche, pour en sortir la carte de l'elfe mystique, qui semblait briller, et rayonnait d'une étrange chaleur.

– C'est plutôt à moi de poser cette question ! rétorqua Yami, je crois qu'on en parlera plus tard, dit-il en enlevant son bras.


Aimy était complétement déboussolée, mais elle semblait toujours tenir sur ses jambes. Elle porta son regard sur Maï, qui s'était redressée, et avait reprit du poil de la bête pour affronter Marik, avec toute la force dont elle était capable.

– Merci ! fit Maï avec le sourire.


Maï faisait face à Marik, dans un étrange jeu des ombres, où les souvenirs des amis de la jeune femme étaient en jeu. Elle semblait déjà avoir oublié Joey, et Téa.

– Tu ne supportes déjà plus les menaces qui pèsent sur toi ! s'écria Marik.

– Détrompe-toi, tes jeux psychiques ne m'impressionnent pas, rétorqua Maï.

– Si tu le dis, mais rappelle-toi, quand j'en aurais fini avec toi, ton esprit ne sera plus qu'une coquille vide, annonça son adversaire.

– Je t'ai déjà dit, que tu ne me faisais pas peur, et je n'ai pas encore déclaré forfait, et je ne suis pas prête à le faire ! s'écria la jeune femme.

– Alors prépare-toi à perdre la mémoire ! fit Marik en riant.

– Je ne perdrais rien, et à l'avenir épargne-moi tes histoires de fantômes. Et laisse la place au jeu, est-ce que c'est clair, s'énerva Maï.

La jeune femme reprit le jeu, en piochant une carte. Elle plaça sur le terrain, la chaine de l'Amazone (Att1500/def1300) en position d'attaque, et posa une autre face cachée, laissant ainsi la main à Marik pour son prochain tour.



Maï: 3100 – Marik: 1950


Marik piocha donc à son tour, pour commencer son tour. Le jeune homme avait un monstre sur le terrain, Makiyura le destructeur (Att2400/def2100).

– C'est vraiment trop facile, lors Makiyura le destructeur anéantira ce monstre minable que tu lui donnes en pâture, une troisième portion de ta mémoire disparaitra de ta mémoire à tout jamais. Alors si tu veux protéger ce qui reste de ton esprit, je te suggère de ne pas faire entrer de monstres à la faiblesse si affligeante. Sinon tu devras bien plus vite que prévu, survivre aux ténèbres, fit Marik.


Le jeune garçon joua la paralysie des bras, et le monstre de Maï fut immobilisé, incapable de se battre, et ce pendant trois tours, comme venait de l'expliquer Marik

– Cela me permettra de réduire toi et ton esprit en bouillie, dit-il en riant.

– Marik, arrête ces jeux psychiques, et contente-toi de livrer ce duel, s'écria Yami.

– Tu as ta façon de livrer des duels, et j'ai la mienne. On ne peut dissocier les duels de monstres, du royaume des ombres. Et ceux qui ont créé le jeu à l'origine seraient fiers de me voir jouer ainsi. Malheureusement, c'est Maï qui en fait les frais, aujourd'hui.

– Tu es malade ! dit Yami en fixant Marik.

– Oh tu crois ! Et pourquoi, parce que je me sers de l'ancienne magie dans mes duels, si je m'abuse tu en fais de même, en faisant appel aux pouvoirs de l'objet du millenium, n'est-ce-pas ?

– Oui, mais pas dans le but de répandre le Mal, s'écria Yami.

– Hé, Yugi, crois-moi j'apprécie que tu me viennes en aide, mais je suis assez grande pour me défendre. C'est moi qui livre ce duel, et je te demande de me faire confiance, fit Maï avec courage.

Yugi, ne me dit pas qu'on rester là, à la regarder affronter ce fou, sans rien faire, s'écria Joey, en prenant son mai par les épaules, et le tournant vers lui.


Les mains de Yami et Aimy se séparèrent. La jeune fille se sentit un peu triste, mais elle devait être courageuse comme Maï. Elle ne savait pas trop comment venir en aide à la jeune femme. Elle accordait beaucoup d'importance à ses amis, et ne rien pouvoir faire pour l'aider lui déchirer le cœur. Elle aimerait bien pouvoir monter sur l'arène de duel pour prendre Maï dans ses bras.

– C'est Maï, qui en a décidé ainsi, répondit Yami.

– Espérons qu'elle ne va pas le regretter, ajouta Joey.


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Tchii
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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [02/09/2022] à 17:59

Episode 23 : Le pacte du diable (2/2)


Aimy leva la tête vers l'arène du duel, Maï venait de jouer la carte le bras du tombeau, elle envoya ainsi son monstre au cimetière, afin d'activer sa capacité spéciale, de voler une carte dans le jeu de son adversaire. Elle récupéra ainsi la carte du Dieu Egyptien, le dragon ailé de Râ de Marik, en payant 1 000 points de vie. Aimy ne savait pas très bien d'où lui venait cette drôle d'impression, mais elle savait que Maï ne devait pas jouer cette carte.


Maï: 2100 – Marik: 1950


– Super, elle lui a prit sa carte, s'écria Joey.

– Ne joue pas cette carte, Maï, cria-t-elle.

– Tu ne veux pas qu'elle gagne, c'est ça ! fit Tristan.

– Si, mais pas avec cette carte, ajouta la jeune fille.

Elle croisa les doigts et se mit à prier que Mai ne joue pas cette carte, sans savoir comment, ni pourquoi, elle savait que ce n'était pas une bonne idée. Elle était inquiète de ce qui allait se passer.

– Je vois que tu n'as plus l'air aussi fier sans ta carte de Dieu Egyptien, quel dommage ! dit Maï.

– Pour l'instant, on peut dire que le Dragon ailé de Râ est en ta possession, mais si tu veux garder, il n'y a qu'une seule solution, tu dois gagner ce duel.

– Mais c'est ce que j'ai l'intention de faire, rétorqua Maï.


Ce fut donc au tour de Maï de jouer, la jeune femme n'avait plus de monstres en jeu. Elle posa deux cartes faces cachées, et invoque la Guerrière Amazone (Att1500/Def1300), en position d'attaque. Alors que tout le monde voulait voir le dragon ailé de Râ sur le terrain, Aimy ne cessait de prier de ne pas jouer cette carte.

– Tu continues de choisir dans le bas de gamme, que c'est triste, je n'aurais aucun mal à me débarrasser de ton monstre, fit Marik en piochant une carte.


Le jeune homme lança son monstre à l'attaque, mais Maï avait préparé un piège, avec la carte magique : L'amazone magicienne, permettant les points d'attaque des deux monstres, c'est ainsi que la guerrière amazone prit les 2400 points d'attaque de Makiyura et que Makiyura se retrouva avec 1500 points d'attaque. Le monstre de Marik fut détruit emportant avec lui, des points de vie, et le souvenir d'Arkana de son esprit.


Maï: 2100 – Marik: 1050


– Marik n'a plus que 1050 points de vie, s'amusa Joey.

Marik activa une carte piège, la dernière volonté, lui permettant de pouvoir tirer cinq nouvelles cartes. Il informa aussi la jeune femme, que Makiyura le Destructeur avait une capacité spéciale lui permettant de pouvoir jouer une carte, la roue du cauchemar.

– Bien sûr, elle emprisonne d'abord ton monstre, mais cela ne suffit pas la Roue du cauchemar te dépouillera de 500 points de vie par tour, expliqua Marik.

– Je me disais que tu avais plus d'un tour dans ton sac ! Je m'attendais à ce que tu me tendes ce genre de pièges, Marik, c'est pourquoi, je joue cette carte, l'opération secours, dit Maï. Cette carte piège, me permet d'aller délivrer la guerrière amazone dans lequel, elle est tombée. Elle me permet également de mettre immédiatement un autre monstre en jeu.

– Alors, je suppose que tu vas invoquer la carte de Dieu Egyptien que tu m'as volé.

– Pour qui me prends-tu, j'ai été attentive la dernière fois, que cette carte a été joué, je sais que si je faisais appel à elle, maintenant, sans sacrifier le moindre monstre, sa puissance d'attaque serait nulle. Mais ne t'inquiète pas, je jouerais la carte du Dragon ailé de Râ, avant la fin du prochain tour, dit Maï.

– Non, ne joue pas cette carte, s'il te plait, s'écria Aimy.

Mai rappela son monstre, qui était sauvé, et joua la Cyber-Harpie à la place. Aimy continuait de prier que la jeune femme ne joue pas le Dragon ailé de Râ, mais comment lui faire comprendre, lui faire passer son message.


Miya arriva à son tour pour venir voir le duel, elle aussi avait réussit à franchir la barrière du royaume des ombres, sans aucun problème. Elle se mit à l'écart du groupe, et fixa Marik du regard. Elle hocha la tête, en croisant son regard, elle observa le duel en se demandant quel jeu tordu, Marik a bien pu inventer.

– Ne joue pas le dragon, ne joue pas le dragon ! dit Aimy, les mains croisées comme une prière.

– Tu l'as demandé et bien maintenant Marik, je vais te le donner, fit Maï, maintenant qu'elle avait tout mis en place pour jouer enfin le Dragon ailé de Râ.


La jeune femme joua sa carte, le Dandy-Egoïste, lui permettant ainsi de tripler sa Dame Harpie.

– Je t'en prie, Yami, dis-lui de ne pas jouer la carte du Dragon, elle t'écoutera toi, fit Aimy, en prenant les mains du jeune garçon dans les siennes.


Mais même si Yami aurait eu envie de le faire, il n'eut pas le temps de le faire, car Maï sacrifia ses trois monstres pour faire apparaitre le Dragon. Mais une sphère dorée apparut dans le ciel. Personne ne sembla comprendre ce qui se passe sauf Marik, qui sourit. Miya secoua la tête devant cette situation, décidément, il aime bien jouer avec ses proies.

– Quelqu'un peut me dire ce que c'est ? demanda Maï surprise, de voir cette boule dorée dans le ciel.

– Le Dragon ailé de Râ est emprisonné dans cette sphère, expliqua Marik.

– Mais qu'est-ce que je dois faire ! fit Maï, désemparée de cette situation.

– Tu ne peux rien faire, tu ne réussiras jamais à libérer ces pouvoirs ancestraux, répondit Marik en riant. Tu es parvenu à me voler ma carte de Dieu Egyptien, alors qu'attends-tu pour t'en servir contre moi.

– Cette boule est le dragon ailé de Râ, dit la jeune femme.

– Je comprends pas ! dit Tristan

– Moi non plus, ajouta Téa.

– Mais toi tu savais quelque chose, non ? demanda Tristan à Aimy.


La jeune femme secoua la tête, elle ne savait pas du tout ce qui se passait. Elle avait eu juste l'impression qu'il ne fallait pas qu'elle invoque le dragon ailé de Râ, mais sans vraiment savoir pourquoi.

– Nous savons juste que le dragon ailé de Râ est à l'intérieur, annonça Yami

– Il faut que Maï trouve un moyen de le libérer et vite, la suite sera un jeu d'enfants, dit Joey

– Je suis le seul à savoir comment réveiller les pouvoirs du Dragon ailé de Râ. Je t'ai déjà expliqué que ce duel n'était pas un duel ordinaire. Nous jouons une partie du jeu des ombres, avec sa partie de magie ancestrale à la quelle tu ne comprends rien. Tu t'es rendu compte que j'effaçais ta mémoire en détruisant tes monstres. Sache aussi que lorsque tu auras perdu ce match, ton esprit sera prisonnier du royaume des ombres, condamné à la solitude à perpétuité.

– Non ! crièrent Joey et Aimy en même temps.

– Et en ce qui concerne ma carte de dieu égyptien, reprit Marik, tu as fait preuve d'une naïveté affligeante en croyant pouvoir t'en servir. Seules les personnes ayant étudier les anciennes écritures peuvent jouir de la puissance de Râ.

– Tout ce blabla pour dire que si tu veux contrôler le dragon, Maï, tu dois lire, ou plutôt scander le chant qui est écrit sur la carte ! dit Miya. Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ! ajouta la jeune femme en croisant le regard de Marik.

– Qu'est-ce que c'est !? fit Maï en regardant le bas de la carte posée sur son disque de duel.

– Ce sont les paroles du chant primitif qu'il fallait scander si on voulait invoquer les pouvoirs cachés du dragon ailé de Râ, répondit Marik. Et si tu essayais de me lire le début du texte, mais peut-être faudrait-il que tu commences par suivre un stage d'initiation à l'ancienne écriture égyptienne, continua Marik en fanfaronnant.


Miya secoua la tête, en se disant que Bakura, était pas mal dans son genre, mais que Marik bâtait tous les records. Il pouvait être assez exaspérant quand même, à faire le malin comme ça, de toute savoir.


– Bien, je vais me charger de scander ce chant afin de reprendre le contrôle de ma carte de dieu égyptien. Contemple cette carte autant qu'il te plaira, tu n'as aucune chance de déchiffrer les signes qui y sont représenté, cette variante très rare de l'écriture hiéroglyphique, seules les personnes appartenant à l'élite de la société égyptienne s'en servait. Je doute que tu fasses partie de cette catégorie, alors que ma famille à ce privilège. Elle garde la tombe du Pharaon, je pense que Kaiba lui saurait lire ce texte. En fait, plusieurs personnes présentes à bord de ce dirigeable appartiennent à des familles dont le berceau se trouve dans l'ancienne Egypte ! dit Marik, il posa son regard sur Miya, elle avait les bras croisés et le fixer, elle aussi. En ces temps-là, reprit-il, les sorciers et les rois s'affrontaient dans des guerres terribles, à cette époque, rien n'échappait à la force des ombres, et les gens craignaient ceux qui la contrôlait.

– Blabla, je n'ai pas besoin d'un cours d'histoire pour savoir comment jouer une carte de duel de monstre, le coupa Maï.

– Maximilien Pegasus, a étudié les anciennes écritures, reprit Marik, et pourtant même lui était incapable de déchiffrer ce chant original lorsqu'il a créé la carte, mais il savait qu'en ces temps reculés, le dragon ailé de Râ obéissait uniquement à ceux qui scandaient ce chant. C'est pourquoi il fait imprimer ce chant avec une encre qu'on ne pouvait voir uniquement après avoir invoquer le monstre. Je réitère ma question : Peux-tu scander ce chant, ou dois-je me charger de libérer le dragon ailé de Râ ?


Aimy regardait la boule dorée dans le ciel, elle avait su qu'elle ne pourrait pas contrôler le monstre, mais pourquoi. Et puis est-ce qu'elle pourrait lire ce texte ? Et si c'était le cas, est-ce que cela voulait dire que sa famille avait un lien avec l'ancienne Égypte, avec le Pharaon. Elle jeta un coup d'œil vers Yami. Et Seto avait aussi un lien avec l'Egypte.

– Tu as été naïve et prétentieuse, mais je te laisse une dernière chose, prouve-moi que tu peux contrôler un dieu égyptien ! dit Marik en riant.


Aimy se boucha les oreilles, ce rire ne lui plaisait pas du tout, ce « nouveau » Marik lui faisait vraiment peur. Elle ne pouvait rien faire pour aider Maï, et elle avait peur pour la jeune femme, est-ce qu'elle allait vraiment finir au royaume des ombres. Est-ce qu'il y avait un moyen d'empêcher ça ?

– Le temps passe, et tu te fais attendre, alors joue ! ordonna Marik, A moins que tu ne veuilles t'avouer vaincue, ajouta-t-il. Je te rappelle que tu ne disposes d'aucun monstre sur le terrain qui pourrait te protéger, ce qui signifie que je vais pouvoir attaquer directement tes points de vie avec ma carte de dieu égyptien. Alors apprêtes-toi à perdre ce duel et à vivre pour l'éternité dans la solitude et le désespoir. Si tu veux réveiller la puissance de dragon ailé de Râ, c'est le moment où jamais !

– Je pose une carte face cachée, c'est tout, c'est à toi de jouer, dit Maï.


Miya savait que c'était le dernier tour de Maï, et Marik allait gagner durant ce tour. Il piocha une carte de son jeu, puis il invoqua la paralysie des jambes sur le terrain, qui eut pour effet de renvoyer toutes les cartes magiques et pièges de Maï, posées sur le terrain, dans sa main. Elle n'avait donc plus rien pour protéger ses points de vie. Le deuxième effet des cartes paralysies des bras et paralysie des jambes, est l'apparition de la pierre de Jade. Il captura ainsi Maï, se retrouva attacher sur la tablette.

– Au secours ! cria Maï. Hé, je ne peux pas bouger. Où est-ce que tu as pu trouver un hologramme pareil ?

– Je ne souviens pas avoir dit que c'était un hologramme ! Tu as la mémoire qui flanche aurais-tu oublié que toi et moi jouons à un jeu des ombres, tout ce qui déroule ici est réel, répondit Marik.


Aimy se précipita vers sa sœur, si quelqu'un pouvait arrêter ce duel, c'était elle.

– Miya, il faut que tu lui dises d'arrêter ce duel, s'écria Aimy.

– Pourquoi crois-tu que j'aie un quelconque pouvoir sur lui ? demanda la jeune fille.

– Je sais pas… mais tu peux surement faire quelque chose, ajouta sa sœur.


Miya se met à secouer la tête, elle revint vers Yami, peut-être qu'il peut encore entrer dans le jeu des ombres de Marik comme tout à l'heure.

– Yami, tu peux faire quelque chose ? demanda Aimy.

– Je n'ai pas besoin que tu viennes à nouveau te mêler de mon jeu des ombres, ne t'inquiète pas tu m'affronteras en temps voulu, s'écria Marik, alors que Yami avait à nouveau l'œil doré sur le front, les choses commencent juste à devenir intéressantes pour moi, car le moment est venu de réveiller le dragon ailé de Râ, il me suffira de scander l'ancien chant, pour retrouver mon compagnon préféré, ensuite mettre fin à ce duel, sera une simple formalité.

– Si Marik déchaine la puissance de ce monstre, Maï va avoir des ennuis terribles.


Marik se mit à scander. Miya murmurait les paroles en même temps que lui, comme si elle le connaissait par cœur, comme une chanson apprit dans son enfance, qu'on a oublié avant de se remettre à chanter. Aimy, de son côté, ne comprenait pas ce qu'il disait, en cette langue étrange, pourtant il lui semblait comprendre des mots, comme en double voix, ou comme si elles étaient « traduites » dans sa tête. La créature prit forme peu à peu pour devenir le dragon ailé de Râ et cette fois-ci c'était le vrai dragon.

– Le chant de Marik réveille le monstre, maintenant il lui appartient de nouveau, dit Yami.

– Admirez ma créature divine, c'est le plus puissant des dieux égyptiens. Lorsque je lancerais mon monstre à l'attaque, c'était tout ton monde qui s'écroulera, dit Marik.


Il avait toujours le même sourire diabolique, qui faisait peur à Aimy. Elle se rapprocha de sa sœur, pour voir s'il y avait encore une chance de pouvoir arrêter Marik, mais Miya se contente de secouer sa la tête. Aimy sentit les larmes montaient dans ses yeux, même si elle savait très bien que ses larmes ne pourraient sauver personnes, elles coulaient malgré tout.


– Je suis navré que ça se termine ainsi, ton esprit n'est déjà plus que l'ombre de lui-même, et je dois t'avouer qu'il n'a pas fini de se volatiliser, et enchainée à cette pierre, tu ne peux même pas atteindre ton jeu, continua Marik en souriant, il ne semblait pas navré du tout pour ce qui arrivait à la jeune femme.

– Yugi, il faut qu'on l'empêche de jouer ! dit Joey.

– Ça suffit, ne t'en prend pas à elle, c'est avec moi que tu as un compte à régler, pas avec Maï, ordonna Yami.

– C'est vrai, mais si je suis ici c'est uniquement pour me divertir, et il n'y a rien au monde qui m'amuse autant que de jouer avec l'esprit de quelqu'un ! répondit Marik.

– Mais c'est horrible, je t'en prie, arrête, s'il te plait ! dit Aimy, en essayant d'y mettre de la supplication dans sa voix, mais cela ne fit que rire Marik.

– Ne t'en fais pas, Yugi, nous n'allons pas tarder à nous faire face, et crois-moi j'attends ce jour avec impatience. Depuis ce jour maudit, où ma famille a insisté pour que je porte les anciennes écritures sur mon dos, condamné à porter les secrets des pouvoirs du pharaon jusqu'à ce qu'il réapparaisse. Et bien que cette tache royale, est apporté honneur et fierté à ma famille, moi elle m'a fait connaitre la souffrance et le désespoir. De génération en génération, ma famille a attendu le retour du Pharaon, mais moi jamais, entre au service de l'ancien pharaon était un attrape-nigaud, j'aurais dû ignorer le monde, et consacrée ma vie à service jour et nuit, un roi vieux de 5 000 ans, alors que depuis tout ce temps, je détiens la clé de ces immenses pouvoirs. Je serais le futur pharaon ! dit Marik.


Miya se dit qu'elle serait bien curieuse de voir le dos de Marik, ce ne serait pas facile de le convaincre, ça s'est sure. De son côté, Aimy pleurait toujours, même cette fois-ci, c'était sur le sort de Marik. Si c'était vrai ce qu'il venait de dire, c'était vraiment triste de vivre ainsi. Ce n'était guère étonnant qu'il soit devenu le « méchant » de l'histoire.

– J'ai toujours su que la gloire et la puissance m'étaient destinées. La voie qui mène au triomphe est grande ouverte, je n'ai plus qu'à assembler les pièces manquantes, et je pourrais entamer mon règne.

– Cette folie n'a que trop duré, tu entends, arrête ! s'écria Yami.

– Cette folie ne fait que commencé, pour l'instant je m'entraine en tourmentant l'esprit de ton amie, ensuite tu seras le prochain, puis ce sera le monde entier, qui sera terrorisé par ma puissance, contredit Marik.


Marik continuait de rire, et rien ne semblait pouvoir l'arrêter, ni Yami, ni Miya, ni Maï, toujours prisonnière de tablette en pierre, ni Seto, ni personne. Pourtant, Aimy voulait faire quelque chose.

– Hein ? fit la voix de Miya.

– Quoi ? demanda Aimy.

– Tu as dit quelque chose ? demanda Miya !

– Non ! Pourquoi ?

– J'ai cru entendre une voix, expliqua la jeune fille.


Miya et Aimy virent Joey se mettre à courir pour rejoindre l'arbitre, il lui demanda de mettre fin au duel, malheureusement en vain. Il décida de monter sur le terrain pour délivrer Maï. Marik riait toujours et lança l'attaque du dragon ailé de Râ sur Maï, et sur Joey qui se trouvait devant elle pour la protéger. Le dragon libéra sa puissance qui se dirigeait vers le duo, mais Yami se mit en travers du chemin.

– Non ! cria Aimy en se précipitant à son tour sur le terrain.

– Aimy, s'écria Miya, en essayant de la retenir.

– Arrête Dragon, Râ ! cria Aimy pour faire cesser l'attaque du Dragon ailé de Râ.


Le dragon cessa son attaque, le pharaon tomba inconscient sur le sol. Maï fut libérer de la pierre, et tomba à genoux, complétement désemparée. Joey se trouvait auprès de Yami. Elle s'évanouit au sol. Joey se relève pour attaquer Marik, mais fut paralysée à cause de la magie de la baguette du millénium.

– Arrête ! Laisse Maï tranquille ! fit Aimy en poussant Marik de toutes ses forces.


Comme pour sa sœur, les pouvoirs de sa baguette ne marchaient pas sur elle. Il serra les dents, il prit son menton dans sa main pour l'obliger à lever la tête vers lui, avec un sourire maléfique, qui n'avait rien de bien sympathique.

– Tu es … épouse de pharaon. Tu seras mienne ! murmura-t-il, en soufflant dans le creux de son oreille, puis il croisa le regard surpris d'Aimy.

– Laisse Maï ! supplia-t-elle.

– Très bien, c'est un contrat ! dit-il avant d'écraser ses lèvres sur celles de la jeune fille.


Marik la lâcha et s'éloigna, Aimy tomba à genoux sur le sol. Que venait-elle de faire ? Marik récupéra sa carte de dieu égyptien, qui se trouvait sur le disque de duel de Maï, et quitta l'arène de duel.

– Aimy, viens avec moi ! fit Miya, en tirant sa sœur, l'aidant à se relever.

Elle tenait sa sœur contre elle, elle ne voulait pas que quelqu'un s'approche de sa sœur. Yami se releva et découvrir Maï inconsciente, Joey complétement perdu, et Aimy en pleurs dans les bras de sa sœur qui le regardait comme s'il était le méchant de l'histoire.


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Tchii
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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [09/12/2022] à 15:56

Episode 24 : Les pouvoirs du Collier, l'arrivée de Shizu.


Joey et ses amis se trouvaient au chevet de Maï. Etrangement, Marik avait respecté sa parole, et l'esprit de la jeune fille n'avait pas été envoyé au royaume des Ombres. Mais suite à ce duel difficile pour l'esprit, il était trop affaibli pour qu'elle reprenne pleinement conscience. De son côté, Miya et Aimy se trouvaient non loin dans la chambre de Bakura. Lui aussi était allongé et inconscient à cause de son duel contre Yami.


– Que s'est-il passé ? demanda Miya à sa sœur.


– Je sais … pas ! répondit Aimy en pleurant, et cachant son visage dans ses mains.


Marik lui avait volé son premier baiser, et elle venait de passer dix bonnes minutes à se rincer les lèvres, et à se brosser les dents, parce qu'il avait réussi à mettre sa langue dans sa bouche. Mais même après tout ça, elle avait encore l'estomac retourné.


– Je veux que tu m'écoutes, très attentivement, Aimy, commença la jeune fille en fixant sa sœur du regard, cette dernière hocha la tête. Il y a un duel ancestral qui va se jouer maintenant. Je ne veux plus que tu approches Yugi, Yami ou je sais pas quel est son nom !


– Mais … Pourquoi ?


– Fais ce que je te dis ! ordonna Miya.


Aimy ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais les haut-parleurs se mirent à chanter que duel suivant allait commencer. Donc Seto allait affronter la femme égyptienne, Shizu.


– Tu veux assister au duel de Kaiba ? demanda Miya


– Mmmh ! fit sa sœur en hochant la tête.


La jeune fille était encore toute déboussolée par ce qui venait de se passer. Elle baissa la tête, et se laissa guider par sa sœur en essuyant ses larmes. Elles traversèrent les couloirs du dirigeable vers l'arène de duel, heureusement sans croiser personne. Les deux sœurs arrivèrent au sommet, Aimy regarda Yami et ses amis avec tristesse. Sa sœur la retint et la tira pour la conduire vers Marik. Ce dernier s'avança vers elles, et glissa à l'oreille d'Aimy.


– Tu n'as pas oublié notre pacte ! dit-il en soufflant sensuellement dans son oreille.


Aimy baissa la tête, et la secoua tristement, elle n'avait rien oublié, elle suivit donc Marik et Miya en silence.


– Je me demande qui est ce huitième duelliste ? demanda Tristan.


– Je n'en sais rien, mais j'espère que ce n'est pas un complice de Marik, fit Yami.


– Oui, il y en a déjà assez ! rétorqua Joey.


Miya fut la seule à croiser le regard de Joey, et lui répondit par un petit sourire en coin. La jeune fille était proche de comprendre ce qui était en train de se jouer, elle ne pouvait pas faire demi-tour maintenant.


– Kaiba, il faut que je te parle maintenant ! commença Yami.


– Laisse tomber Yugi !


– Kaiba !


– Yugi, laisse-moi deviner tu viens me demander de faire atterrir le dirigeable afin de pouvoir amener ton amie à l'hôpital. C'est hors de question ! Je croyais te l'avoir déjà dit lorsque ton ami Bakura a connu pareille mésaventure. Rien, ni personne n'interrompra mon tournoi ! s'écria Seto.


En attendant leurs voix, Aimy releva la tête pour regarder Seto et Yami en train de parler, elle aurait voulu aller rejoindre le jeune homme, mais elle devait rester là, sinon Marik enverrait Mai au royaume des ombres. Elle qui ne voulait plus le croiser, elle était obligée de le côtoyer en silence. Elle avait peur de ce que ce pacte allait signifier. Elle était enchainée au Diable.


Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et une jeune femme en sortit. Shizu arriva à son tour, et croisa le regard d'Aimy, avant de monter sur l'arène du duel face à Kaiba.


– Il faut être sacrément culotter pour oser me faire attendre ainsi, s'écria Seto. Tu avais peur et tu as commencé à douter de toi, et à trembler comme une feuille, lorsque tu as appris que tu allais m'affronter. Qui es-tu ?


– Shizu ! Fit Aimy, avant de mettre sa main devant sa bouche, elle n'était sans doute pas censée le savoir.


– Veuillez décliner votre identité ! demanda l'arbitre.


– Vous pouvez m'appeler Shizu, je suis Shizu Ishtar.


Aimy croisa le regard de Marik, qui semblait serrer les dents en voyant que sa sœur était là pour participer au tournoi de Kaiba. Miya hocha la tête, c'était donc de cette femme que parlait la jeune amie de Yugi, Téa, lorsqu'elles étaient toutes les deux enfermées dans l'entrepôt, au moment de leur enlèvement par Marik. Comme on dit la boucle est bouclée. Mais de ce que Miya avait compris, Shizu n'était pas forcément du côté de Marik.


– Je ne m'attendais pas à ça ! fit Seto, toujours aussi sur de lui, là-haut sur son arène.


– Oui, nos chemins se croisent à nouveau, Seto Kaiba, répondit Shizu.


– Tu es venue reprendre Obélisque le Tourmenteur ? demanda le jeune homme.


– Ce qui m'amènes ici et bien plus important ! Je suis à bord de ce vaisseau pour sauver mon frère, dit Shizu, en posant son regard sur son frère.


Aimy se surpris à espérer qu'elle y arrive. Elle n'aimait pas « ce » Marik, si elle réussissait à faire revenir l'autre Marik, c'était sans doute mieux, bien que l'autre Marik ne lui plaisait pas vraiment non plus, il était plus sympa en comparaison de ce Marik. Miya ne pouvait pas encore permettre que Marik soit « sauvé », il ne lui avait pas encore dévoilé tous ses secrets.


– Ton frère ? reprit Seto


– Oui, ça fait plus de 5 000 ans que ma famille est chargée de garder la tombe du Pharaon. Marik a refusé. Il s'est retourné contre nous, et le Mal qui l'habite de cesse d'augmenter de jour en jour. Et c'est mon frère ! expliqua Shizu.


Aimy observait Shizu, elle voulait bien l'aider à sauver son frère, et à combattre « ce » Marik, mais elle ne savait pas très bien comment elle pouvait s'y prendre. Que pouvait-elle faire contre le Diable ?


– Si tu as bonne mémoire, Kaiba, alors tu sais que mon collier du millenium a le pouvoir de me monter les évènements futurs, et en ce moment, il me dit que tu vas connaître la défaite au cours de ce duel, dit Shizu.


– J'en ai assez de ces objets du millenium, je ne crois pas un mot de ces âneries est-ce que c'est clair ? En ce qui concerne notre duel, ce n'est pas parce que tu as été assez naïve pour me remettre Obélisque que le tourmenteur que je vais hésiter de lui donner l'ordre pour te réduire en bouillie. Et je dois ajouter une dernière chose, je n'apprécie guère que tu te serves de mon tournoi pour régler tes affaires familiales. J'ai organisé ce tournoi pour reprendre la place qui est la mienne, la place de duelliste numéro 1 dans le monde, s'écria Seto.


– Aurais-tu déjà oublié que c'est moi qui t'ais suggéré d'organiser le tournoi de Bataille-Ville, pour attirer des duellistes tel que Marik ?


– Ah oui ! fit Miya en penchant la tête


– Si ce collier lui prédit bien l'avenir, alors elle savait déjà quel rôle, la jeune fille allait jouer dans cette histoire. Miya n'aimait pas beaucoup cela qu'on ne puisse choisir son destin. Elle allait devoir parler avec un autre Ishtar sur ce dirigeable.


– Et mon plan a fonctionné puisque mon frère est ici ! continua Shizu.


– Et peu trop ici d'ailleurs ! fit Aimy en voix basse à sa sœur.


– Mais le plus dur reste à faire, la force maléfique qui vit en lui, doit être anéanti ! reprit la jeune égyptienne.


Miya observa Marik, il ne semblait pas particulièrement inquiet outre mesure de la présence de sa sœur et des avertissements …. Des menaces qu'elle lançait à son encontre.


– Cette mission ne pourra pas être mené à bien sans l'aide du grand Pharaon, et c'est pourquoi Yugi devait participer à ce tournoi, car cet ancien et puissant Pharaon réside dans le puzzle du millénium, continua Shizu.


Aimy jeta un coup d'œil vers Yami, elle ne pouvait pas très bien le voir à cause de l'arène du duel dans son champ de vision, mais elle le savait ici. Elle jeta un coup d'œil vers Marik qui semblait étrangement calme.


– Incroyable, tu t'es donné autant de mal pour une vieille fable égyptienne. Décidément je suis entourée que de clowns superstitieux, fit Seto.


Miya aurait été d'accord avec lui en d'autres circonstances, mais elle ne pouvait pas nier tout ce qu'elle avait déjà vu et entendu. Et elle voulait en savoir plus, la jeune fille sentait qu'elle touchait du doigt, un … secret enfoui, vraiment enfoui dans les ténèbres. Le secret du … Pouvoir.


– Tu as tort de renier ton héritage, je t'ai prouvé qu'on pouvait trouver trace de ta vénérable famille dans l'ancienne Egypte.


– Nous aussi ? demanda timidement Aimy à sa sœur.


– Oui, surement, répondit-elle en hochant la tête.


– Est-ce….


– Ce n'est pas le moment de parler de cela ! coupa Miya


Aimy soupira et reporta son attention sur le duel, comme d'habitude Seto refusait de voir la « vérité », et ne voulait pas croire à cette fable égyptienne comme il disait. Aimy pensait qu'il était tant d'arrêter de lui parler de tout ça.


– Ça suffit, j'en ai assez entendu, et je sais ce que je suis. Je suis un bien meilleur duelliste que toi, et j'ai l'intention de remporter ce tournoi. Je ne me soucie guère de tes états d'âmes ou ceux de ton désaxé de frère. Tu as commis deux erreurs, la première était de me donner Obélisque le Tourmenteur, et la seconde a été de croire que je te rendrais car cette carte est la mienne, et je ne vais pas tarder à m'emparer des autres cartes de dieux égyptiens. J'aurais alors le jeu, le plus puissant au monde, et tu ne me feras le plaisir de suivre ce conseil : Tu iras polluer le tournoi d'un autre avec tes histoires à dormir debout. Car pour moi, c'est une perte de temps colossale. Aller Roland, donne le coup d'envoi !


– Il parle beaucoup ! commenta Marik avec un sourire en coin.


– Tu ne t'es pas entendu, rétorqua Miya


Aimy ne savait pas trop comment sa sœur pouvait répondre à Marik, comme ça, elle était terrorisée rien que par sa présence, figée comme une grenouille face au serpent, lorsqu'elle croisait son regard, alors lui parlait…


Seto 4000 – Shizu 4000


– A moi l'honneur ! Je n'ai pas besoin d'un tour de magie pour annoncer ta défaite, dit Seto, en commença à jouer, il aurait pu être galant et laisser Shizu commençait quand même, pensa Aimy.


Seto invoqua Vorse le Raider (Att1900/Def1200), et posa une carte face cachée sur le terrain. Aimy hocha la tête, et se tourna vers Shizu pour voir ce qu'elle allait jouer à son tour. La jeune femme fit appel à Keldo (Att1200/ Def1600), qu'elle posa en mode défense.


– Elle a joué sans regarder la carte ! fit Aimy impressionnée.


– Oui, avec le pouvoir de son collier, elle voit les choses avant qu'elles ne se produisent.


Aimy pencha la tête, ça n'avait pas beaucoup de sens, comment pouvait-on voir des choses avant qu'elles n'arrivent, alors qu'elles ne sont pas encore arrivées. Elle haussa les épaules, elle ne pouvait sans doute pas comprendre.


– Je décide d'invoquer une carte magique des plus puissante, Michizuré du Destin.


– Elle fait quoi cette carte ? demanda Aimy


– Tu poses toujours autant de questions, fit Marik derrière elle.


Aimy se redressa, et secoua la tête avant de rebaisser la tête. Pendant ce temps-là, Shizu et Seto jetèrent tous les deux, deux cartes au cimetière.


– Ton frère a osé se dresser contre ma volonté, je dois donc le mettre à l'écart. Dis-lui adieu ! fit Marik en croisant le regard de sa sœur.


La sœur de Miya sentit des frissons parcourir tout son corps, et se rapprocha de sa sœur, cet homme lui faisait vraiment peur. Elle aurait aimé pouvoir glisser à nouveau sa main dans celle de Yami, mais il était trop loin d'elle, et pas seulement physiquement.


– Nous allons voir qui aura le dessus, tes tours de passe-passe ou mon talent, s'écria Seto en piochant une carte, puisque c'était son tour.


Le jeune homme envoya son monstre Vorse le Raider attaquait le monstre de Shizu, mais comme son monstre était en mode défense, elle ne perdit pas de points de vie.


– Alors ce n'est pas l'avenir que ton collier t'avait prédit. Je crois que i tu arrêtais de passer ton temps à prédire l'avenir, pour te concentrer sur le présent, tut ne serait pas entrain de …. Perdre ! ajouta le jeune homme.


– Elle peut vraiment voir l'avenir ? demanda Aimy, elle ne pouvait pas s'empêcher de poser des questions.


– Tout à fait, princesse ! dit Marik d'une voix envoutante au creux de son oreille de la jeune fille.


Aimy se retourna vivement en portant sa main à son oreille et à sa joue. Marik était là bien trop prés à lui sourire, avec ce sourire qu'elle n'aimait pas. Elle s'éloigna du jeune homme, mais ne voulait pas non plus quitter sa sœur et allait trop loin.


– Je vois que tu n'as toujours rien compris, je connais chacune des cartes que le sort te dictera de jouer, les plans que tu échafauderas, les décisions que tu prendras, je n'ignore rien de cela et la défaite qui t'attends est inéluctable.


– Je ne sais pas pour qui tu me prends, mais je t'assure que tes prétendus dons de voyance ne m'impressionne pas.


Seto posa une carte face cachée sur le terrain, et laissa donc la main à Shizu. Miya ne doutait pas des pouvoirs de Shizu, et essayait de comprendre comment il pourrait être possible de jouer une carte qu'elle ne pourrait pas prévoir. Comment trompait sa vision ?


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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [09/12/2022] à 15:57

Episode 25 : Un baiser.


Shizu piocha sa carte, et invoqua Mudora (Att1500/Def1800). La jeune femme semblait perdue dans ses pensées, et Seto s'impatienta de la voir jouer. Il avait hâte d'en finir avec elle, pour passer à l'étape suivante, pour lui prouver qu'elle avait tort avec ses dons de voyances, Miya n'en était pas tout à fait sûre.


– Ma patiente a déjà été mis à rudes épreuves quand tu m'as fait attendre, alors joue. J'ai hâte de ne plus entendre parler de ton désaxé de frère.


– Comment oses-tu insulter un membre de ma famille ? Tu regretteras ses paroles, s'écria Shizu.


La jeune femme mit en jeu une carte magique, la carte de l'épée de Dogra qui augmenta les points de son monstre de 500 points (Att2000/Def1800), et lança son monstre à l'attaque de celui de Kaiba.


Seto 2950 – Shizu 4000


Mais Seto retourna deux cartes face cachées. Miya se dit que c'était assez évident que Seto avait tendu un piège, ça veut dire que Shizu est tombée dedans exprès.


– Je retourne mes des cartes face cachées : Rétrécissement et Virus. C'était le début de ta chute. On commence par la carte rétrécissement qui va diviser les points d'attaque de Vorse le Raider par deux.


– Hein ! fit Aimy, ça n'avait pas trop de sens pour elle.


– Ce n'est pas tout, je te laisse admirer le travail de ma carte destructrice. Elle va anéantir les monstres sur le terrain, mais aussi les monstres puissants de ton jeu. Chaque monstre de plus de 1 500 points, figurant dans ton jeu, va se retrouver au cimetière, continua Seto en riant de ce coup qu'il venait de jouer.


– Oui, je sais ! répondit Shizu, en jetant les cartes de son jeu dans le cimetière.


– Tu en es réduite à essayer de survivre avec un jeu composé de monstre d'une faiblesse consternante. Ne représentant aucune menace pour moi, rétorqua Seto.


– Je crois qu'elle a fait exprès de tomber dans le piège, non ? Pourquoi est-ce qu'elle voudrait que ses monstres puissants aillent dans le cimetière ? demanda Aimy.


– Je sais pas …. C'est …Oh ! fit Miya avant de se retourner vers Marik, ta sœur n'aurait pas la permutation de l'esprit par hasard ? questionna-t-elle.


– Mmmh !


– C'est quoi cette carte ? continua Aimy.


– Elle inverse les cartes présentes dans le cimetière avec celle du tas de cartes, expliqua Miya. Ça veut dire que les cartes dans le cimetière de Shizu, vont devenir le tas de cartes qu'elle pioche au début du tour. Pareil pour Seto. C'est le jeu presque parfait pour s'opposer à celui de Seto, qui est un jeu destructeur.


– Il faut le prévenir, s'écria Aimy.


– Aimy ! fit Miya.


Mais Marik fut plus rapide en mettant ses bras autour du cou de la jeune femme et la tirant vers lui. La jeune fille tomba sur le torse du jeune homme, elle leva la tête, et sa tête était bien trop près à son gout.


– Je crois que tu vas te taire… ou je connais un moyen plutôt agréable pour te faire taire, dit-il avec un sourire carnassier.


– D'accord ! murmura Aimy.


– Bien ! fit Marik en la lâchant, elle soupira de soulagement, et fit quelques pas pour s'éloigner de lui.


Pendant ce temps-là, Shizu avait activé les épées de lumière révélatrice, pour empêcher les monstres de Seto de pouvoir attaquer pendant les trois prochains tours. Elle ajouta une carte face cachée et laissa la main à Seto.


– Je ne comprends pas, si je suis condamné à la défaite, pourquoi essaies-tu de gagner du temps ? demanda Seto


– Je n'essaie pas de gagner du temps, c'est le destin qui dicte nos choix, et le destin a décidé que tu perdrais ce duel, répondit Shizu.


– Vraiment !


– Cela ne fait aucun doute, je peux aussi t'annoncer avec certitude, que tu seras toi-même l'instrument de ta destruction, ajouta la jeune femme.


– C'est à mon tour de faire une prédiction, lorsque les épées de lumières révélatrices auront disparu, j'aurais plus à te pulvériser avec ma carte de Dieu Egyptien ? Tu t'en remets au destin pour reporter ce duel, alors que moi, je m'en remets à ma force dévastatrice.


– Comme tu voudras, dit Shizu.


Aimy ne pouvait plus rien faire pour prévenir Seto, de ce qui risquait de lui tomber dessus, parce que c'était justement cette force destructrice qui allait se retourner contre lui. Miya de son côté, n'appréciait pas vraiment d'être contrôler par le destin, elle était libre de faire ses propres choix. Rien ne l'avait forcé à suivre Marik, rien ne l'avait forcé à monter sur ce dirigeable. C'était Ses choix !


Shizu posa une carte face cachée, et laissa donc la main à Seto. Il joua la carte Lutin Macabre en mode défense, et posa une carte face cachée. Puis ce fut le tour de Shizu, qui piocha une carte, et passa son tour.


– Lamentable ! Tu m'empêches d'attaquer pendant trois tours, et pourtant tu es incapable de m'anéantir. Ton système de prédiction est loin d'être parfait, fit Seto.


– Non, il ne se trompe jamais, et je t'annonce que d'ici deux tours, tu tiras la carte qui provoqueras ta chute.


– Décidément, même ta santé mentale, laisse à désirer. Je tirerais des cartes qui causera Ta chute, c'est pour cette raison qu'elles font parties de mon jeu. Le jeu de duel de monstres est basé sur le talent, et la puissance et non de prétendus dons de voyances. Ces babillages incessants me fatiguent, jouons. Je mets cette carte de côté, fit Seto après avoir tirer sa carte.


– Donc c'est dans deux tours, qu'elle va jouer sa carte ! supposa Miya.


Aimy avait bien envie de prévenir Seto de ce danger, mais comment elle pouvait faire. Si elle disait quelque chose, Marik allait sans doute encore l'embrasser, ce n'était pas agréable du tout. Ou pire encore il pourrait envoyer Mai dans le royaume des ombres. Elle ne pouvait donc rien faire. Ce fut au tour de Shizu, qui piocha et passa aussi son tour de jeu, pour laisser la main à Seto.


– Je t'en prie, joue, j'ai hâte de vaincre.


– Tu es fascinante, tu parles sans cesse de la victoire qui t'es promise, mais mise à part jouer les épées de lumière révélatrice pour gagner un peu de temps, tu n'as rien fait pour tenter de remporter ce duel. Au prochain tour, tu ne pourrais plus compter sur ta carte magique, et je pourrai te pulvériser, dit Seto.


– Tu vas passer ton tour, dit Shizu.


– Oui, je passe, fit le jeune homme après avoir tirer sa carte.


– Je te l'avais dit, dit Shizu en piochant à son tour une carte. Kaiba, je dois t'avertir que la carte que tu vas tirer sera la dernière du duel.


– Tu n'as pas réussi à invoquer le moindre monstre, j'ai beau regarder en face de moi, je ne vois pas vraiment d'où peut venir la menace, alors épargne-moi tes belles paroles, rétorqua Seto.


– Les épées de lumière révélatrices ont disparu, tu as le droit d'attaquer ! fit Shizu.


– Tu croyais peut-être que je ne l'avais pas remarqué, maintenant attends-toi au pire.


Aimy posa son regard sur Seto, elle aurait bien aimé pouvoir parler par télépathie pour le prévenir. Il posa sa main sur son tas de cartes, Shizu lui avait prédit que cette carte lui couterait sa victoire…


– Il va tirer la carte de Dieu Egyptien ! Dit Aimy un peu trop fort.


Seto posa son regard sur elle, et tira sa carte, et c'était effectivement bien Obélisque le Tourmenteur. Elle avait raison, exactement comme lorsqu'elle avait deviné que Yami allait tirer Swifer, le Dragon du ciel.


– Lutin Macabre, attaque directe sur ses points de vie, s'écria Seto.


Seto 2950 – Shizu 2400


– Alors dis-moi, es-tu certaine que tout se passe comme tu l'avais prédit, et sache que le lutin macabre n'est qu'une créature inoffensive comparée à ce qui t'attends, Shizu, je vais être obligé de t'anéantir avec ma carte de Dieu Egyptien.


– Le sort en a décidé autrement, si tu joues cette carte, tu perds.


– Non ! Tu ne peux pas gagner. La colère d'Obélisque va s'abattre sur toi, et n'essaie pas de lui résister, car tu n'as aucune chance.


Seto se mit à rire, bon Aimy comprenait qu'il savourait sa victoire, mais est-ce qu'il ne vendait pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuer. La jeune fille se demandait si c'était une bonne idée de jouer Obélisque.


– Shizu, s'amuse avec ce pauvre Kaiba ! fit Marik.


– Il doit jouer autre chose !


Aimy sentit à nouveau la présence du jeune homme dans son dos, son disque de duel lui touchait le dos. Elle se retourna et croisa le regard machiavélique de Marik. Elle s'éloigna de lui et il sourit sadiquement.


– Si tu crois pouvoir m'échapper, princesse ! dit Marik en riant.


Miya observa le duel en silence, mais elle tendit le bras pour saisir celui de sa sœur, et la tira vers elle, en se mettant entre Aimy et Marik. Elle croisa le regard du jeune homme lui intimidant l'ordre silencieux de laisser sa sœur tranquille. Marik, malgré lui, est impressionné par la force tranquille de Miya. Elle se révèle bien plus intéressante qu'il ne l'avait supposé. Elle était, après tout, elle aussi la réincarnation de la Reine. Le mystère reste entier à savoir pourquoi elles sont deux. Aimy est aussi impressionnée par sa sœur, elle ne l'avait jamais vu comme ça, mais elle se sentait légèrement mieux d'être loin de Marik. Aimy se concentra à nouveau sur le duel, sans remarquer que Yami les observait. Mais Miya et Marik fixèrent tous les deux le Pharaon.


– Alors Shizu, tu crois toujours que le destin est de ton côté ou est-ce que tu renonces à ces illusions fantaisistes, et admet que la victoire ne peut pas m'échapper, fit Seto. Tes monstres les plus puissants reposent au cimetière et ils ne vont pas tarder à être rejoint par le reste de tes cartes.


– Je n'ignore rien de ton plan, Kaiba !


– Tu es prête ! Ma carte face cachée va t'écraser une bonne fois pour toute ! Canon à virus, déleste son jeu de dix cartes magiques ! s'écria Seto.


Aimy ne pouvait plus rester sans rien faire. Elle se mit à secouer les bras pour attirer l'attention de Seto, il fallait qu'il s'arrête. Si elle avait bien tout compris, il allait mettre dix cartes magiques de plus dans le cimetière de Shizu, elle pourrait donc à nouveau jouer avec ces cartes.


– Je suis sur le point de réduire ton jeu en bouillie ! fit Seto.


– Arrête de secouer les bras, tu vois bien qu'il ne te regarde pas, commenta Miya.


– Mais il va perdre, si on ne fait rien.


– C'est peut-être son destin.


– C'est toi qui dis ça ! rétorqua Aimy.


Les deux sœurs se regardèrent pendant un moment, effectivement Miya ne croyait pas à cette histoire de destin. Elle se tourna vers Marik, il avait empêché Aimy de parler, pas vraiment pour que sa sœur gagne, ni même pour embêter Seto, mais pour faire comprendre à sa sœur, qu'elle était en son pouvoir. Et pour sa part, elle s'en fichait un peu de qui allait gagner entre Seto ou Shizu.


– Tu veux faire quoi exactement ? demanda Miya.


– Je ne sais pas, tu n'as pas une idée !


– On n'aura jamais vu un jeu aussi minable dans ce tournoi, d'abord ma carte destructrice envoie tes monstres puissants au cimetière, ensuite mon canon à virus à décimer tes cartes magiques, commenta Seto en riant.


Aimy se remit à secouer les bras pour attirer l'attention de Seto.


– Ton jeu ne représente plus aucune menace. Tu crois encore que je vais perdre ? demanda Seto.


– Oui Kaiba. Tu as fait exactement ce que j'attendais et tu as œuvré à ta propre défaite.


– Ça suffit, je ne supporte plus cette litanie de fausses prédictions.


– Mes prédictions sont loin d'être fausses. !


– Seto… Elle va jouer la permutation de l'esprit ! s'écria Aimy.


La jeune fille n'avait pas pu s'empêcher. Elle ne voulait pas que Seto perdre, mais elle ne savait pas si c'était trop tard. Aimy espérait que non. La jeune fille sentit un bras la prendre par derrière, et la ramenait contre lui. Marik passa son bras derrière son cou, et saisit son menton avant de tourner son visage vers lui, et d'écraser ses lèvres contre celles de la jeune fille. Aimy s'y attendait cette fois, elle fut donc assez rapide pour fermer sa bouche.


– Je t'avais dit ce qui arriverait si tu parlais ! dit-il avec le sourire. Mais tu avais peut-être envie que je t'embrasse, commenta-t-il.


Marik leva alors la tête, et Aimy suivit son regard pour croiser celui de Yami. Elle sentit son cœur se déchirait en mille morceaux, elle ne voulait pas qu'il voit ça. La jeune fille se mit à pleurer.


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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [09/12/2022] à 15:58

Episode 26 : Le destin peut être changé.


– Tu devrais te concentrer sur le duel ! dit Miya, en venant au secours de sa sœur.


La jeune fille lui prit la main et la tira vers elle pour l'arracher au bras de Marik. Elle lui lança un regard noir.


– On en parlera plus tard ! dit-elle férocement.


Aimy leva la tête vers le duel, c'était trop tard, Shizu avait joué la permutation de l'esprit, qui avait donc retourné leur jeu, et le cimetière devenant leur tas de cartes.


Seto 2950 – Shizu 1400


– Il n'a plus que six cartes ! Fit Miya pour expliquer la situation à sa sœur, qui lui tenait la main, en essuyant ses larmes.


– Il peut …. Encore… gagner ? demanda Aimy.


– Ces chances sont très minces.


Aimy se sentait vraiment triste, le garçon dont elle était tombée amoureuse, l'avait vu embrassé un autre garçon, bon elle ne voulait pas de ce baiser, en même temps, si elle avait continué de se taire, il ne l'aurait sans doute pas fait. Elle se demanda ce que Yami devait penser de tout ça.


– Shizu a joué Kelbet (Att1500/Def1800) ! dit Miya pour la faire se concentrer à nouveau sur le duel.


– Je pose une carte face cachée, annonça Shizu avant de laisser la main à Seto.


– Seto ! cria Makuba Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-t-il.


– Rien de grave ! Est-ce que l'ordinateur a terminé la traduction du texte ? questionna-t-il.


– Pas tout à fait, mais ça ne devrait pas tarder ! Répondit Makuba.


– S'il te plait, joue ! fit Shizu.


– Quand je serais prêt.


– Seto peut encore gagner, j'en suis sûre ! fit Aimy en priant à nouveau, les mains croisées.


Seto tira une carte, et joua le canon à virus, mais Shizu le contra avec sa carte Mouko, qui envoie directement la carte au cimetière sans être activer.


– Personne ne peut échapper à son destin ! fit Shizu.


– Je croyais d'avoir dit que je ne voulais plus entendre parler de destin ! s'écria Seto.


– Je pense que maintenant tu reconnais les pouvoirs de mon collier du millenium ou tu obstines encore à nier l'exactitude de mes prédictions, dit la jeune égyptienne.


– Tais-toi et joue ! rétorqua le jeune homme.


Ce fut le tour de Shizu, qui invoqua Zorga (Att1700/Def1200) sur le terrain. Aimy ne savait pas ce qu'elle pouvait dire ou faire pour aider Seto a gagné, d'autant plus qu'elle ne voulait pas non plus la défaite de Shizu. Surtout si ainsi « Marik » devenait encore plus méchant par la suite, il l'était déjà bien assez.


– Kaiba, Ecoute ! Tu commets une grave erreur, dit Yami


– Ne te mêle pas de ça.


– Tu sais, le tournoi que tu organises, est bien plus qu'un simple jeu. N'as-tu pas vu les dégâts que Marik a déjà causés, les gens aux quels, il a fait du mal. Tu seras peut-être le prochain. On ne peut pas ignorer plus longtemps l'ancienne magie qui sévit dans ce tour, et si tu refuses toujours de l'admettre, tu t'en mordras les doigts, expliqua Yami.


– Allons-y, on a assez perdu de temps, alors joue ! s'écria Seto.


– Tu dis ça, parce que tu ne sais pas ce qui t'attends, répondit Shizu.


La jeune femme envoya donc Zorga attaquait le lutin macabre de Kaiba, qui avait 100 points d'attaque en moins, puis elle ajouta une attaque directe sur ses points de vie avec Kelbet. Seto perdit beaucoup de points de vie.


Seto 1350 – Shizu 1400


Shizu posa ensuite une carte face cachée, et ce fut au tour de Seto de jouer, mais à peine avait-il joué sa carte, que la jeune femme activa sa carte Mouko pour envoyer la carte de Seto directement au cimetière.


– Courage, Seto. Tout n'est pas perdu. J'ai confiance en toi, je sais que tu ne perdras pas ce duel. Sers-toi de ton arme secrète.


Aimy reniflait encore, mais elle était d'accord avec lui. Elle aussi ne voulait pas que Seto perde. Elle était persuadée que son arme secrète était le dragon blanc aux yeux bleus. Le jeune homme posa une carte face cachée, et laissa donc le tour de Shizu.


– Il a pas de monstre sur le terrain, c'est normal ? demanda Aimy.


La jeune fille ne comprenait pas grand-chose au jeu de carte, mais s'il n'avait pas de monstres, il allait avoir des ennuis. Miya, de son côté, voit très bien ce que Kaiba a en tête, mais n'est-ce pas justement ce que Shizu envisage aussi.


– Ça ne peut marcher que si Shizu joue un troisième monstre ! dit Miya.


– Hein ? demanda Aimy.


– Regarde ! fit la voix de Marik au creux de son oreille.


Aimy se recroqueville dans son coin, mais reste malgré tout pour encourager Seto, elle ne pouvait pas le laisser tomber, même si elle ne pouvait pas faire grand-chose.


– Laisse-moi ! dit-elle d'une petite voix.


Sur le terrain, Shizu venait de jouer une carte face cachée et invoqua Agido (Att1500/Def1300). Aimy voyait maintenant les trois monstres sur le terrain, elle se demanda ce qu'elle était supposée voir.


– Kelbet, Agido, Zorga, ! Je vais placer ces trois monstres sous mon autorité et en suite je les sacrifierais. Je retourne ma carte face cachée : Echange d'âmes.


Les trois monstres furent donc sacrifiés pour que Seto puisse faire entrer Obélisque le Tourmenteur (Att4000/Def4000) sur le terrain. Une grande lumière apparue sur le terrain, et le Dieu égyptien fut là. Aimy se sentit à nouveau observée par le monstre, mais en levant la tête pour le regarder, elle fronçant les sourcils, elle lui trouvait une tête bizarre. Puis elle se tourna vers Shizu, et remarque que la carte face caché qu'elle avait posé avait disparu.


– Où est la carte ? demanda Aimy à sa sœur.


– Chut ! fit Miya.


– Tu penses toujours que je vais perdre ! On va bien voir qui est le plus fort, ton collier ou ma carte de Dieu égyptien ! s'écria Seto.


– L'avenir nous le dira ! dit Shizu avec calme.


– Espérer une victoire en s'en remettant à un bijou, il faut être fou ! On obtient la victoire grâce au talent, et à un jeu hyper puissant ! Tu vas t'en rendre compte quand je lancerais Obélisque à l'assaut et réduirait tes points de vie à zéro ! commenta le jeune homme.


– Quoique que tu décides, tu n'échapperas pas à la défaite qui t'es promise, elle est inéluctable, fit Shizu.


– C'est ce que tu crois. Tu n'as plus aucun monstre qui pourrait tenter de te protéger, en tout cas, tu as une imagination débordante. Tu ferais mieux de t'avouer vaincu.


– Shizu, depuis tout à l'heure. Tu ne parles que de destin, que tout est prévu d'avance. Je relève le défi de te prouver que tu as tort ! dit Miya.


– Ce duel se termine, personne ne résiste à la furie d'Obélisque le Tourmenteur ! fit Seto.


Le jeune homme se soucie peu des paroles de la jeune fille, mais Miya et Shizu avaient échangé un regard, et Miya sourit prenant cela pour une invitation à lui prouver qu'elle avait tort. Sauf que sur le moment, elle ne savait pas très bien comment elle pourrait bien s'y prendre.


– Aimy, est-ce que tu crois suffisamment à la victoire de Kaiba ? demanda Miya.


– Euh… oui.


– Alors écoute. Je veux que tu me fasses confiance et que tu me donnes la main.


Aimy n'avait pas la moindre idée de ce que sa sœur avait en tête, mais elle lui faisait une totale confiance. Elle glissa sa main dans la sienne, et hocha la tête.


– Ce duel touche à sa fin ! fit Marik en s'éloignant pour quitter le sommet du dirigeable.


Il venait à peine de faire un pas vers la sortie, quand sa baguette du millénium se mit à briller. Aimy se sentit étrange, comme si on pompait toute son énergie, elle finit par poser un genou au sol, mais sans lâcher la main de sa sœur. Miya ouvrit les yeux, et se tourna vers Marik avec le sourire, puis elle aida sa sœur à se relever. La voix du royaume des ombres, qu'elle avait entendu avait raison, elle pouvait se servir des objets du millénium mais pas sans l'énergie de sa sœur. Miya ne savait pas du tout ce qu'était le contenu de la vision que Kaiba venait d'avoir, mais elle espérait que ça suffirait pour gagner.


– Comment est-ce possible ? demanda Yami.


– Regardez Kaiba ! s'écria Joey.


– J'ignore pour quelle raison, mais il a stoppé son attaque, confirma Yami.


– Quelqu'un a pris le contrôle de ma baguette du millenium, fit Marik.


Il se tourna vers les deux sœurs pour croiser le regard de Miya, qui soutenait sa sœur, inconsciente. Est-ce que c'était elle, qui avait fait ça ou bien sa sœur ?


– La baguette agit sur Kaiba ! dit Yami.


Aimy ouvrit les yeux, elle reprenait un peu des couleurs, mais elle ne comprenait rien à ce qui venait de se passer. Marik était figé au milieu du chemin, regardant sa baguette du millenium, comme s'il avait eu une hallucination. Et Seto était figé sur le terrain de duel, et Shizu semblait désemparée.


– Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Aimy d'une petite voix.


– Je t'expliquerais plus tard ! répondit Miya.


– C'est encore à moi de jouer, commença Seto, j'active la carte magique, Destin silencieux, elle me permet de prendre une carte dans mon cimetière, le soldat gadget (Att1800/Def2000) en mode défense. Avant d'être autorisé à invoquer le dragon blanc aux yeux blancs, je dois sacrifier deux monstres. D'abord celui-ci, c'est ma carte de Dieu Egyptien. Fit Seto.


Miya sourit, elle avait réussi à activer la baguette du millenium, même si elle ne savait pas du tout ce que Kaiba avait vu, ni même vraiment contrôler la baguette, elle avait juste activé. Et même si sa sœur avait donné son énergie pour l'activer, elle ne se sentait pas autant en grande forme que ça. Elle ne saurait pas prête à le refaire avant un bon moment.


– Je ne me laisserais pas manipuler, je décide seul de mon avenir. Et je choisis de sacrifier mes deux monstres, Obélisque le Tourmenteur et le soldat gadget, je vous sacrifie rejoignez le cimetière. Tu es bien silencieuse, où est passé ta magie ? J'espère que tu as compris une bonne fois pour toute qu'on peut prendre son destin en main. Et maintenant, je vais invoquer le Dragon Blanc aux yeux bleus. Montre-nous ta puissance ! fit Seto en posant la carte sur son disque.


– Le monstre apparut sur le terrain de duel. Aimy avait réussi à se redresser, et regarda Marik. Il comprit que c'était les deux sœurs qui avaient agi.


– N'essaie même pas ! fit Miya en silence en croisant le regard de Marik, lui intimidant l'ordre silencieux de continuer son chemin sans rien dire.


– Shizu, tu prétends pouvoir deviner toutes mes intentions, alors explique-moi pourquoi tu es bouche-bée ! Ou bien cela n'était-il qu'une supercherie, ce que je suppose depuis le début, s'écria Seto. Le moment est venu d'en finir avec toi. Dragon blanc aux yeux bleus, attaque ! Réduis ses points de vie à zéro !


Seto 1350 – Shizu 0000


Le monstre lança l'attaque, et le duel prit fin. Shizu ouvrit les yeux et les posa sur les deux sœurs. Miya l'avait mis au défi de lui prouver qu'elle avait tort, et que le destin pouvait être changé à tout moment. Et bien elle avait réussi, son collier du millenium s'était trompé pour la première fois.


– J'ai remporté ce duel, dit Seto !


– Tu as été impressionnant, Kaiba, tu as réussi à combattre le sort qui t'était réservé dans les visions de mon collier du millenium. La source de ta force, se trouve dans ton passé, commença Shizu


– J'ai remporté ce duel, et je triompherais dans cette compétition, de la même manière en me servant de mon intelligence et de mon talent, la contredit Seto


– En tout cas, grâce à toi, et à…, continua Shizu, mais le regard de Miya la dissuada de continuer dans cette voix. Grâce à toi, j'ai appris une chose très instructive sur la nature du destin, tu m'as rendu l'espoir de pouvoir changer le sombre destin de mon frère. C'est vrai, j'ai perdu ce duel, mais cela m'a permis d'accueillir une certitude qui me sera bien plus utile. Je sais désormais que si je veux gagner la bataille, me permettant de sauver mon frère. Votre aide, fit Shizu en posant son regard sur les deux sœurs, et aussi Kaiba, sera indispensable. Merci car je suis convaincu que vous accepterez de sauver mon frère, termina la jeune femme égyptienne.


Aimy soupira et fit quelques pas pour monter sur l'arène, pour prendre Shizu dans ses bras.


– Je t'aiderais ! Promis ! fit Aimy.


– Oui, si tu en es convaincu, c'est parce que cela t'arrange. Sache néanmoins que j'ai peu de temps à consacrer à d'autres personnes qu'à moi-même, rétorqua Seto en quittant l'arène du duel.


Aimy fit un sourire en coin, en secouant la tête, il disait ça, mais elle doutait que Seto laisse quelqu'un mourir devant lui sans rien faire. Il allait sans aucun aider Marik, même si elle ne savait pas très bien ce qu'il allait faire pour aider. Aimy tourna sa tête vers sa sœur, qui se tenait prés de Marik, et que tous les deux quittaient le terrain du duel.


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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [09/12/2022] à 15:59

Episode 27 : La conversation surprise en cachette.


Tout le monde quitta l'arène du duel. Aimy quitta seule l'arène vu que sa sœur avait disparu avec Marik, sans rien dire. La jeune fille s'inquiétait pour sa sœur, mais plus elle passait du temps loin de Marik, et mieux elle se portait. La jeune fille vit Seto et Makuba entraient dans une pièce. Elle n'avait pas vraiment envie de les déranger maintenant. Elle ne savait pas très bien quoi faire, ni où elle allait.


Miya de son côté, se trouvait dans la chambre de Bakura, maintenant qu'elle savait que Téa avait l'anneau du millenium, elle cherchait un moyen de l'obtenir. Elle devait aussi avoir une conversation sérieuse avec Marik, elle avait un pouvoir, mais elle ne comprenait pas. Elle avait besoin de sa sœur, pour lui donner la force. Et cette voix dans le royaume des ombres, elle avait besoin de savoir. Bakura toujours allongé, lui aurait sans doute fournir des réponses, mais il était inconscient, sans son anneau. Et pourquoi Marik avait-il embrassé sa sœur, qu'est-ce qu'il cherchait à faire ? Miya soupira et se décida à se rendre dans la chambre de Marik. Elle passa devant la chambre de Mai, elle entendit des bribes de conversation entre Shizu, Yami et le reste de ces amis, au sujet de Marik. Miya hésita, mais finit par s'adosser au mur pour entendre leur conversation.


– Marik était bon autrefois, quand il était petit garçon, c'était un être innocent. Mais cette innocence a disparu laissant mon frère avec un trou béant à la place du cœur. Je me souviens du jour où est né le Mal. Cela s'est produit, quand mon frère a reçu l'initiation des gardiens du tombeau, et qu'il hérita du devoir de garder toute sa vie, la tombe du pharaon. Un devoir qu'il n'a jamais voulu accomplir. Et maintenant cette obscure présence a pris complétement le contrôle de mon frère, expliqua la voix de Shizu.


– Mais Shizu, et si malgré tout, il était impossible de sauver ton frère ! dit la voix de Yugi.


– Sauver. Qu'est-ce que ça veut dire ? Exactement ! pensa Miya, elle n'avait pas l'impression que Marik ai besoin d'être sauvé.


La jeune fille continuait d'écouter la conversation, adosser contre le mur, invisible à leurs yeux. Elle n'avait pas particulièrement envie qu'on la surprenne en train d'écouter la conversation, mais heureusement le couloir était désert.


– Il est peut-être trop tard, tu me l'as dit, mon destin est de sauver le monde de la destruction, je croyais que cela voulait dire que je le batte, et cela afin de mettre un terme à ses agissements maléfiques. Tu me demandes de le sauver, mais j'ignore si je pourrais, mon but est de l'arrêter, continua la voix de Yugi.


– Yugi n'a pas tort, Shizu, et s'il était trop tard pour sauver ton frère, de l'emprise de ce mal obscur. S'il est complétement possédé comme le sauver ? demanda Joey.


– C'est vrai, j'ai même du mal à croire qu'il est pu être gentil, continua Téa.


– Vous devez me croire, je sais qu'il existe un espoir. Il y a encore beaucoup que ne vous ne comprenez pas. Il n'y a pas si longtemps que mon frère Marik, s'est tourné vers les forces obscures. Pendant des générations ma famille a vécu dans le secret, cachée sous les sables du désert, veillant sur la tombe du Pharaon. Pendant 5 000 ans, se relevant de père en fils. Nos ancêtres montèrent la garde en attendant le retour du pharaon. Etant le premier fils de notre père, Marik eut la lourde charge de porter le secret du pharaon sur son dos, et lui fut interdit de quitter le tombeau, raconta la voix de la jeune égyptienne.


Miya était particulièrement intéressé par le dessin sur le dos de Marik. Comprendre ce qui se passait exactement. Et quel rôle, elle joue dans cette histoire, et celui de sa sœur aussi. Elle devait retrouver Marik, mais resta un peu plus longtemps pour écouter la suite de cette histoire.


– Je savais que nous transgressions les lois de notre famille, mais je savais aussi que Marik méritait de voir la lumière du soleil, au moins une fois dans sa vie. Mais ce que j'ignorais, c'est qu'en lui permettant de sortir, les forces obscures qui sommeillaient en lui, allait s'éveiller, continua la voix de Shizu.


Miya, se dit que sa sœur aurait pleurer comme une Madelaine, si elle avait entendu cette histoire. Elle aurait même été capable de prendre Shizu, ou Marik dans ses bras. Elle ne jurait que par les câlins. Sauf que Marik lui faisait peur, mais franchement il n'y avait pas de quoi, tant qu'il n'avait pas les pouvoirs du Pharaon, et il ne les aurait jamais, ce serait elle qui les aurait.


– Il fallait que je ramène Marik, il en avait déjà trop vu, reprit la voix de Shizu, il y a eu un homme portant la clé du millénium qui est venu nous voir annonçant le retour du Pharaon. J'ai compris que j'avais fait une grosse erreur, en tant que gardien du tombeau, nous n'avions pas le droit de sortir, et je commençais à en comprendre la raison. J'étais sur le point de payer pour ma désobéissance et j'avais faire découvrir un monde à Marik, qu'il n'aurait jamais dû voir, cela a eu pour conséquence le rejet de notre famille, et le développement de son côté obscur. Il avait vu le monde extérieur et l'oublier était une tache impossible. A notre retour, mon père avait découvert que nous étions paris, il avait déjà affaibli Odion, grâce à sa baguette du millenium. Et Marik… n'était plus Marik. Odion est parvenu à contenir le mal mais…


– Attendez ! Vous voulez vraiment que je m'apitoie sur le sort de ce type. Vous voulez que je le plaigne, alors qu'il a eu ce qu'il méritait. Regardez ! Vous avez déjà oublié ce que votre frère a fait à Maï, elle est au royaume des ombres. A présent, elle vit un véritable cauchemar, et vous voudriez qu'on le remercie, coupa la voix de Joey.


– Yugi, je sais qu'il est possible de détruire le mal, sans pour autant détruire le bon qui est dans mon frère, car j'ai compris à présente que les destinées pouvaient être changées. En tant que pharaon, tu as le pouvoir de le faire, Yugi.


La voix stridente du haut-parleur, fit sursauter Miya. Elle soupira et décida de quitter le couloir avant que quelqu'un ne la voit. Elle devait parler à Marik. La jeune femme prit la direction de sa chambre.


Aimy, de son côté, avait erré vers le grand hall, pour trouver un quelque chose à grignoter. Heureusement, elle avait trouvé une cuisinière, vraiment très gentille. La jeune fille redescendait vers les chambres. Elle hésita, par rapport, à ce que lui avait dit Miya, mais elle avait … envie de parler avec Yami. Elle avait envie de s'expliquer, peut-être pouvait-elle compter sur lui pour l'aider. Aimy avançait vers la chambre de Yami et Yugi, quand Joey apparu sur son chemin.


– Tu vas voir Yugi ? demanda-t-il sur un ton agressif.


– Euh …. Oui ! Pourquoi ? fit-elle toute timide.


– Tu devrais retourner avec Marik, je préfère que tu ne t'approches plus de Yugi ! répondit-il en croisant les bras face à elle.


Tristan se montra à son tour, il arriva dans son dos. La jeune fille hocha la tête, tristement, mais fit demi-tour, elle retourna dans le hall sans savoir où elle allait. Elle glissa sur le sol dans un coin, et plongea sa tête dans ses genoux repliés. Et sentit des larmes montaient dans ses yeux.


En sortant de la chambre de Marik, elle soupira et se décida à retourner vers celle de Bakura. De loin, Miya vit Téa dans le couloir, et entrait dans la chambre du jeune blond. Elle la suivit, et trouva un Bakura réveillé, et une Téa endormie sur le lit.


– Tu vas où ? demanda Miya


– Marik veut que j'affronte son autre lui.


– Il t'a promis la baguette ?


– En effet, répondit Bakura, en passant devant elle.


Il lui fit un sourire, avant de se rendre dans la chambre d'Odion. Marik était là, et s'approchait du lit.


– Odion, il est temps de faire ce que j'aurais dû faire, il y a bien longtemps, afin que je puisse vivre, tu vas devoir rejoindre le royaume des ombres ! dit Marik en s'avançant vers le lit.


Le lit était vide, et en se retournant, il se retrouva face à Bakura et l'anneau du Millénium, et Miya, à ses côtés.


– J'ai bien peur de devoir intervenir Marik !


– L'esprit de l'anneau du millénium !


– Ce n'est pas tout à fait exacte, car cette fois, il y a quelqu'un qui m'accompagne, le véritable Marik est présent lui aussi.


Miya observa les deux forces obscures, se demandant lequel des deux lui offrirait le plus de réponse, le plus de pouvoirs, la meilleure chance de pouvoir mettre la main sur les pouvoirs du Pharaon, ajouta une petite voix dans son esprit.


– Ma baguette du millenium est bien plus puissante que ton anneau du millenium ! Menaça Marik.


– C'est ce qu'on va voir ! Répondit Bakura.


Les deux porteurs d'objets s'affrontèrent, Marik fut le premier à en voyer Bakura conte le mur. Miya fit un pas en avant pour aller vers lui, mais ne put faire le pas suivant sans savoir pourquoi. Marik fit un pas pour quitter les lieux, quand il se retrouva suspendu à son tour. Bakura était parvenu à bloquer Marik.


– Nous n'avons pas peur de toi ! A présent, tu ferais mieux de me donner ce que je veux.


– Non ! J'ai l'impression que les pouvoirs de nos objets du millénium sont identiques.


– Pourquoi ne pas régler ce conflit dans un duel ! proposa Miya en se mettant entre les deux duellistes. Le gagnant aura les deux objets du millenium.


– Et le perdant sera envoyé au royaume des ombres.


Tous les trois montèrent dans l'ascenseur pour atteindre le toit. Marik, Bakura, et Miya étaient silencieux. Le premier avait les bras croisés, avec une étrange mimique sur le visage, et le second fixant les portes de l'ascenseur d'un air concentré. Miya ne tarderait pas à avoir sa réponse à savoir lequel des deux lui donnerait le pouvoir du Pharaon.


Après avoir pleuré un petit moment dans le hall, Rolland, l'arbitre vint secouer Aimy, en lui disant qu'elle ne pouvait pas dormir là. Elle hocha la tête, et appela l'ascenseur. Ce dernier venait juste de déposer un étrange trio à l'étage du haut. A quelques secondes, prés, elle aurait pu retrouver sa sœur. Aimy arriva dans un couloir silencieux, elle ne pouvait pas aller voir Yugi, et elle ne savait pas où se trouvait sa sœur. Elle avança vers une porte, et y frappa timidement, les yeux encore humides. Seto Kaiba ouvrit la porte, et la regarda d'un air hautain.


– Je ne savais pas … où aller ! dit-elle le souffle court, d'une petite voix timide, en reniflant.


Seto soupira et retourna à son bureau, sans rien dire, mais il laissa la porte ouverte. Aimy prit cela pour une invitation. Elle se glissa silencieusement dans la pièce, et referma la porte derrière elle. Elle vit que Makuba était endormi dans un fauteuil, recouvert par la grande veste de Seto. Elle resta debout, sans savoir quoi faire, et regardait les lieux autour d'elle. La jeune femme s'avança vers Seto, et l'écran de l'ordinateur qu'il regardait.


– Mets-toi dans un coin en silence ! dit Kaiba, sans même la regarder.


Aimy sursauta et chercha un coin confortable où se mettre, en dehors du lit du jeune homme, ce serait sans doute un peu trop quand même. Son regard se porta à nouveau sur l'écran. Il y avait la carte du Dragon ailé de Râ. Elle regarda le texte, et pouvait facilement le lire.


– C'est quoi cette attaque instantanée ? demanda-t-elle tout bas.


Kaiba se retourna vers elle, avec un regard à la fois surpris, mais aussi exaspérée. Aimy fit un petit sourire désolé, avant d'aller s'asseoir dans un fauteuil où elle finit par s'endormir, en pleurant, bercé par les doigts de Seto, qui pianotaient sur son ordinateur.


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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [09/12/2022] à 16:01

Episode 28 : La voix du royaume des ombres


Miya se trouvait au sommet du dirigeable, avec Marik et Bakura. Ils étaient l'un face à l'autre sur l'arène du duel. Les deux garçons se lançaient des piques, enfin plus que ça, car chacun d'eux voulait envoyer l'autre au royaume des ombres.


– Tu es prêt ! A la fin de ce duel, celui qui d'entre-nous aura connu la défaite, le paiera au prix fort ! fit Marik d'une voix très calme en croisant les bras.


– Ahhh ! fit Bakura en riant.


– Crois-moi, tu ne ricaneras pas plus, quand je t'aurais expédié au royaume des ombres.


– Je ne ricanerais plus, mais je m'esclafferais quand tu seras happé par les ténèbres éternelles.


– Bakura, fait attention quand-même. Tu n'as pas vu le dragon de Râ à l'œuvre, fit Miya.


– Il peut compter sur l'aide de mon alter-ego, répondit Marik.


– Tu as tout compris, ce qui signifie que je connais toutes tes cartes, et tes stratégies.


– Bakura ! appela la jeune fille, mais il ne lui répondit même pas.


Miya secoua la tête, en haussant les épaules, elle voulait lui dire qu'elle avait aidé Marik à se constituer un nouveau jeu, d'ailleurs beaucoup des cartes venaient de sa réserve de cartes. Le jeune homme avait passé quelques instants plus tôt d'ailleurs.


– Je te rassure, la carte de Dieu Egyptien que tu détiens n'a plus aucun secret pour moi.


– Ni pour moi, dit Miya tout bas.


En échange de ses cartes, la jeune fille avait demandé à avoir la carte en main, elle voulait être sûre, et elle avait en effet pu lire le texte sans aucune difficulté.


– Tu vas bénéficier de l'aide de Marik, ce traitre, mais cela ne te mettra pas à l'abri de la fureur du dragon ailé de Râ. Quand j'en aurais fini avec vous deux, vous irez rejoindre le pays du noir permanent.


– Avant de commencer, il y a quelqu'un qui aimerait avoir une conversation en tête à tête avec toi, informa Bakura.


– L'autre Marik ? supposa Miya.


– Je lui accorde deux secondes, consentit Marik.


– Je parviendrais à reprendre le contrôle de mon corps, tout simplement parce que j'ai mis le destin de mon côté.


Miya leva les yeux au ciel, le destin avait bon dos quand même, elle était d'accord avec Kaiba, sur ce point-là du moins. Chacun est libre de faire de sa vie ce qu'il veut. Sa sœur et elle avaient changé la vision de Shizu avec son collier, n'est-ce donc pas que le Destin n'existe pas. Cela étant, Marik pourrait reprendre le contrôle de son corps, il en avait les moyens et les possibilités. Odion était semble-t-il un point clé pour aider l'un, et nuire à l'autre. La jeune fille n'était donc pas d'accord avec le Marik actuel pour sa confiance et son contrôle du destin de Marik.


– Désolé, mais tu devrais savoir que moi seul contrôle ton destin. C'est-à-dire que vous irez tous les deux dans les bas-fonds du royaume des ombres pendant que moi, je m'emparerais des pouvoirs phénoménaux du pharaon.


– Tu t'es emparé de mon corps, et maintenant tu voudrais prendre les rennes de mon destin, fit Marik, à travers Bakura.


– Je crains fort que ce soit déjà fait ! Il est trop tard pour opposer une résistance, j'ai pris ta place. Et toi, tu seras bientôt qu'un grain de poussière balayait par le vent de l'oubli, dit Marik en riant.


– Avant de trouver refuge ici, je me suis abrité dans l'esprit de Téa, cela m'a permis d'écouter Shizu raconter l'histoire passionnante de ta naissance. Ma sœur a expliqué ton intrusion dans mon corps. C'est le jour où j'ai subi l'initiation des gardiens du tombeau qui ont semé les graines de ton existence. C'est toi, qui m'a entrainé dans cet engrenage maléfique, en condamnant mon père au royaume des ombres. Bientôt, tu devras payer pour les souffrances que tu nous as infligé.


– Que j'ai infligé. Je suis né des entrailles de ta haine, j'ai poussé sur le terreau de ta jalousie, et je me suis nourri de ta colère que tu vouais à ton père. Tu es donc tout aussi responsable que moi.


Miya en avait un peu marre de les entendre. Marik et son complexe de « je suis le seul à souffrir » Genre Calimero, comme s'il était le seul à avoir vécu un drame familial. Il voulait peut-être qu'elle lui raconte l'histoire de sa famille, pour en rajouter une couche ? Elle n'était pas très joyeuse non plus.


– Que c'est émouvant ! fit Bakura moqueur.


– Tout à fait, commenta Miya avec un sourire en coin.


– Maintenant, je connais la vérité ! Pendant des années, Odion m'a caché l'ignoble vérité, et m'a laissé croire que c'était cet étranger qui avait fait disparaître mon père. Maintenant, je sais que c'était toi.


– Il me semble t'avoir déjà dit qu'il n'y avait plus rien à faire !


– Non tu te trompes, le dénouement de ce duel signifiera ta chute et sonnera l'heure de ma revanche, s'écria Marik au travers de Bakura.


– Mais sans moi, tu n'es personne ! rétorqua l'autre Marik.


Bakura et l'autre Marik se mirent à débattre des conditions de l'aide de l'esprit de l'anneau. Miya observait l'un et l'autre des duellistes, elle n'avait nécessaire envie d'en encourager un plus que l'autre. Mais elle se demandait quand même lequel des deux pourrait lui offrir la réponse qu'elle attendait depuis le début de cette histoire. Mais aussi les pouvoirs qui lui semblaient à porter, sans comprendre comment, et pourquoi.


– J'ai cru comprendre que tu espérais t'emparer des pouvoirs du pharaon. Aurais-tu omis de me signaler l'existence d'une magie plus puissante que celle des sept objets du millénium. Tu m'as tenu à l'écart de certains secrets, Marik, il est temps de me les dévoiler. Dis-moi, tout et ensuite on pourra conclure un nouvel accord, s'écria Bakura.


– Bakura ! Tu ne peux pas faire au milieu d'un duel… Par contre, si tu gagnes, je suis sûre que Marik acceptera de te dévoiler ces secrets… après tout, ils ne sont pas bien loin, puisqu'ils sont … tatoués sur le dos de Marik ! dit Miya en croisant les bras.


Elle fixa Marik avec un sourire. Elle avait après tout, elle aussi entendu l'histoire du jeune homme que Shizu avait raconté, et puis même, Marik lui-même en avait parlé durant son duel contre Maï, même si Bakura n'a pas pu l'entendre.


– Et si c'est moi qui gagne ? demanda Marik…


– Tu seras sans doute débarrassé de l'autre Marik, et de … Bakura ! répondit Miya en fixant à son tour Bakura.


– Alors … Assez-parler, Jouons ! s'écria Marik au travers de Bakura.


– Tu vas perdre ce duel, et gagner un allé simple pour le royaume des ombres, ajouta Bakura en riant.


Miya trouvait qu'il riait comme un idiot, mais Marik n'avait pas fait mieux quelques instants plus tôt. C'était presque à celui-ci qui riait le plus fort et le plus diaboliquement possible, alors qu'ils avaient l'air plus idiots qu'autre chose.


– Tu ne sais pas ce que tu vas affronter ! Je vais inviter les ténèbres du royaume des ombres à venir assister à notre confrontation. Et elles te consumeront à petit feu. Que la pénombre s'abatte sur cette arène. Prépare-toi à livrer une bataille d'une intensité unique ! Sache que les ténèbres éternelles du royaume des ombres vont avoir le plaisir de dévorer l'un d'entre nous au fur et à mesure que ces points de vie diminueront.


Miya regarda les ténèbres s'installaient sur le terrain. Elle sentit une étrange sensation s'emparait d'elle. Elle avait l'impression d'être plus …. Forte. La jeune fille leva les mains devant elle pour les observer. Les ombres avaient l'air de pénétrer son corps. Elle se mit à nouveau à entendre une voix, cela commença par des murmures à peine audibles. Miya regarda autour d'elle, pour savoir d'où cela pouvait venir, ou de qui cela venait. Mais il n'y avait rien, et se retourna vers les deux duellistes sauf qu'ils avaient disparu. Elle était dans un endroit sombre. La jeune fille commença à marcher devant elle, mais elle ne rencontra rien, ni obstacle, ni personne. Il n'y avait rien.


– Bon, pas de panique ! Réfléchis ! Tu es dans le royaume des ombres. Tu pourras marcher pendant des heures, que tu ne verras toujours rien, commenta la jeune fille.


Miya se décida donc à s'asseoir en tailleur, au milieu des ombres. Jusque-là, elles n'avaient rien fait à la jeune fille, à part tourner autour d'elle en gémissant. Et il y avait toujours cette voix, qui semblait parler à l'intérieur d'elle.


– Bien, je suis prête, qui es-tu ? Où es-tu ? demanda Miya.


Soudain, l'elfe noire apparu devant elle, et se tenait au-dessus de la jeune fille. D'accord, c'était assez spécial de voir un monstre des duels de cartes être là. Mais de ce qu'elle avait cru comprendre, Pegasus s'était servi d'anciens hiéroglyphes égyptiens pour dessiner ses cartes, et ses dessins représentaient des monstres dont les anciens rois égyptiens se servaient pour affronter leurs ennemis.


– Bon, ça répond à mes questions ! Que me veux-tu ? demanda alors Miya.


– Tu ne sais pas qui tu es ? demanda l'elfe noire avec une étrange voix profonde.


– Euh, Miya ! proposa la jeune fille


– Avant cela…


– Avant cela ?


– Avant ta naissance !


– Tu veux dire mon ancienne vie, ma vie antérieure ?


– Oui !


– Comment puis-je savoir qui j'étais ?


– Tu étais … commença l'elfe noire,


Puis elle s'arrêta, et leva la tête, comme si elle pouvait voir quelque chose dans les ténèbres. Miya se retourna mais il n'y avait rien, que les ténèbres, encore et toujours les ténèbres. Pourtant la jeune fille crut voir un reflet rouge, mais c'était sans doute un effet d'optique, à force de fixer du noir.


– Le collier du millénium sert aussi à voir le passé ! dit l'elfe noir.


– Oui, certes, mais si je reste là, je ne vais pas, voir grand-chose, commenta Miya.


A peine deux secondes après avoir dit ça, la jeune fille se retrouva assise en tailleur sur le sommet du dirigeable en face du terrain de duel où s'affrontait Marik et Bakura. Aucun des deux n'avaient vraiment fait attention à sa disparition, à moins que son corps soit toujours resté là, et que seul son esprit avait voyagé dans ces ténèbres. La jeune femme se releva et vit que le corps de Bakura avait été grignoté par les ténèbres. C'était donc que Marik entendait par consommé à petit feu par les ténèbres. Super !


Miya observa le terrain de duel, Bakura avait le corps mangeait par les ténèbres, il devait donc avoir perdu des points de vue. Et il contrôlait quatre monstres sur le terrain, il y avait le Gobelin Zombie (Att1100/Def1050), Maitre des poupées (Att00/Def00), Comte déchu (Att2000/Def700) et le guerrier sans tête (Att1450/Def1700).


Marik, de son côté, était encore un seul morceau, il devait avoir tous ses points de vie, et n'avait sur le terrain qu'un monstre Drillago (Att1600/Def1100), et une autre carte cachée.


Bakura 1900 – Marik 4000


– Maintenant que j'ai réussi à m'emparer de ta précieuse carte de Dieu Egyptien, tu es condamné à une défaite inéluctable, dit Bakura.


Miya comprit donc que le jeune homme avait réussi à mettre la main sur le Dragon ailé de Râ, sauf que Marik paraissait bien calme, malgré la perte de sa carte. Bakura avait ses trois monstres sur le terrain pour invoquer le Dieu égyptien, alors pourquoi Marik n'était-il pas si inquiet.


– Cela m'étonnera que ça te fasse plaisir que j'ai mis la min sur ta précieuse carte, car une fois qu'il aura frappé, je triompherais, alors que toi, tu seras englouti à tout jamais par le royaume des ombres, fit Bakura.


– Et je pourrais récupérer le corps que tu m'as volé, ajouta Marik au travers de Bakura.


– Détrompe-toi, parce que tu te mettras à genoux devant moi pour demander pardon, et tu te confondras en remerciements quand tu te rendras compte que tu ne serais rien, si je n'avais pas été là, répondit Marik à son alter-égo.


– Comment ça ? demanda ce dernier.


– Quand tu étais encore un enfant naïf et chétif, c'est moi qui suis venu à ta rescousse en soumettant ton corps à ma puissance, et en te forçant à revendiquer cette baguette. Depuis ce jour, tu as pu disposer de cet objet, tandis que moi j'étais trouvé refuge dans les bas-fonds de ton âme, et j'y suis resté. Mais maintenant j'ai repris le contrôle et moi seul, peut brandir la baguette du millenium.


– Jusqu'à ce que le dragon de Râ te détruise.


– Je suis désolée, Marik, mais ces menaces grotesques, commence à me lasser. Laissons le jeu des ombres déterminer qui de nous deux va disparaitre. Alors permets de moi de rependre le duel, annonça Marik.


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Tchii
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Yu-Gi-Oh Fanfiction : Les secrets d'Egypte posté le [09/12/2022] à 16:02

Episode 29 : Les pouvoirs secrets de Râ.


Marik mit en jeu la carte magique, l'esprit vengeur du marécage, cette carte oblige les monstres invoqués à attendre un tour avant de se lancer à l'attaque. Ce fut au tour de Bakura, qui décida de sacrifier ses trois monstres pour faire venir le dragon ailé de Râ sur le terrain.


– Attends, un peu ! Ma carte piège va rendre ton monstre de Dieu égyptien, inoffensif, annonça Marik.


– Quoi ? demanda Bakura


– Avant que tu n'envoies tes monstres au cimetière, la fatalité joyeuse va les dépouiller de tous leurs points d'attaques, et se faire un plaisir de les ajouter le tout au total de mes points de vie. En fait, cela signifie que tes monstres n'auront aucun point d'attaque, au moment où ils entreront dans le cimetière. Alors que ma puissance augmente. Je t'avais dit qu'invoquer le dragon ailé de Râ serait futile, expliqua Marik.


– Félicitation, tu es parvenu à invoquer, le Dragon ailé de Râ, mais grâce à ma carte pièce, sa puissance d'attaque est nulle.


– Aie ! fit Miya.


Le dragon ailé de Râ (Att0/Def3450) n'avait aucun point d'attaque. Elle comprenait maintenant pourquoi Marik avait sourit en voyant cette carte dans sa réserve.


– Bakura ? appela Miya, tentant de le prévenir, mais le jeune garçon l'ignora, surpris par la puissance nulle du dragon.


Bakura 1900 – Marik 8550


– Comment est-ce possible qu'une carte de Dieu Egyptien ne dispose d'aucun point d'attaque ? demanda Bakura


– Parce que les monstres que tu as sacrifiés n'avait aucun point, expliqua Miya en soupirant.


– Tant pis, je décide de placer mes monstres en mode défense, dit Bakura.


– Ce duel toucha à sa fin, fit Marik en piochant une carte pour commencer son tour.


– Tais-toi, et joue, s'écria Bakura.


– Puisque tu insistes ! Drillago attaque son maître des poupées, ordonna Marik. Et le prochain sur la liste est le Dragon ailé de Râ, et tu disparaitras !


– Non, je vais déjouer ton plan, avec l'aide de cette seule carte !


– Tu ne fais sans doute pas allusion à la carte de Dieu égyptien, puisqu'elle n'est d'aucune utilité.


– Et bien, je ne suis pas de cet avis. Tu as raison, je ne peux pas lancer le dragon ailé de Râ à l'attaque. Mais je peux toujours l'expédier au cimetière, car cela me permet d'invoquer un monstre plus puissant. Je te présente le compte Macabre (Att2450/Def1600), expliqua Bakura.


Miya ne savait pas si c'était une bonne idée d'envoyer le Dragon au cimetière. Il y avait un pouvoir spécial bien embêtant, qui allait causer du tort à Bakura. Il aurait peut-être mieux valu le laisser en mode défense. En tout cas, Miya ne comprenait pas pourquoi Marik n'avait pas prévenu Bakura de ce danger.


– Tiens, je constate que tu as renoncé à te servir de ta carte de Dieu Egyptien ! Tu le regretteras, commenta Marik.


– J'ai envoyé le Dragon ailé de Râ au cimetière, parce que sa puissance d'attaque était nulle. Il n'était donc pas de taille à lutter, et maintenant il est à l'abri. Je m'en suis débarrassé afin d'être certain qu'on ne s'en servira plus. Et même si tu le sors du cimetière, il n'aura toujours aucun point d'attaque.


Miya savait qu'il y avait plus dans les pouvoirs secrets du Dieu égyptien. Elle croisa le regard de Yami-Marik, qui posa un doigt sur sa bouche, pour lui dire de se taire. Elle haussa les épaules, elle avait déjà essayé de prévenir Bakura en vain. Il ne lui répondait même pas !


– Alors, si tu as l'intention de m'affronter avec un monstre inoffensif à tes côtés, je te suggère d'aller récupérer ta carte de Dieu égyptien. Je profiterais de laps de temps pour achever ta destruction, et te donner en pâture aux ombres, annonça Bakura. Je n'ai pas encore fini de jouer, reprit le jeune homme, je choisis de sacrifier trois monstres qui reposent au cimetière, cela me donne le droit d'invoquer une autre créature, tu vas faire la connaissance de Nécrophobie des Ténèbres. Un monstre d'une férocité inégalée, qui se montrera impitoyable à ton égard Alors Nécrophobie des Ténèbres, à l'attaque !


Le monstre, Nécrophobie des Ténèbres (Att2200/Def2800) apparut sur le terrain, puis Bakura joua sa carte Enterrement prématuré, lui permettant de faire revenir le Comte Macabre en échange de 800 points de vie.


Bakura 1100 – Marik 8550


Miya observa Bakura et Marik qui étaient entrain de se disputer sur la façon de jouer. Elle avait envie de rire devant cette scène assez pittoresque, il faut bien l'admettre. La jeune fille croisa alors le regard de Yami-Marik, qui semblait rire de cette situation lui aussi.


– Quel triste spectacle, c'est une honte ! Ce sont deux amis censés être complices, mais ils ne s'aiment même pas et se rejettent la faute. Les monstres que tu as faits entrer en jeu sont impressionnant mais laisse-moi te rappeler que l'effet de l'esprit vengeur du marécage est toujours valide, et donc tu ne peux pas m'attaquer, dit Marik.


– Je n'ai pas besoin que tu me rappelles l'effet de ta carte magique. Alors tu ferais mieux de jouer, parce qu'après, il sera trop tard.


– Si tu insistes, mais tu devrais te rapprocher, j'ai dû mal à te discerner ! Et tu ne vas pas tarder à disparaître pour de bon ! annonça Marik en piochant une carte.


Marik prenait son temps pour jouer, observa ses cartes avec ce sourire … diabolique sur le visage. Miya voyait très bien ce qu'il avait en tête, il allait rappeler le Dragon ailé de Râ du cimetière, lui attribué ses points de vie, et utilisait l'attaque instantanée pour en finir avec Bakura. La jeune fille se redressa et tenta une dernière fois de prévenir Bakura, mais là encore pris dans son impatience, il ne lui accord aucun intérêt.


– Alors, qu'est-ce que tu attends pour jouer ! s'impatienta Bakura.


– Ahhh ! fut la seule réponse de Marik, un rire particulièrement sardonique.


– Pourquoi est-ce que tu ris comme ça ? s'agaça le jeune blond.


– Parce que je vais te détruire avec la carte du Dragon ailé de Râ, dont tu t'es débarrassé.


– Tu bluffes !


– Peut-être, ou alors… Serait-il possible que le dragon ailé de Râ, possède certaines capacités dont tu n'as jamais entendu parler.


Miya soupira, ce duel touchait à sa fin, Marik avait toutes les cartes en main pour réussir à vaincre Bakura, techniquement il n'avait d'ailleurs besoin d'une seule carte pour gagner, celle de la Renaissance du Monstre, et vu le sourire sur son visage, la jeune fille se dit qu'il devait la tenir en main.


– Ce duel du jeu des ombres touche à sa fin, car je vais invoquer le tout puissant Dragon ailé de Râ ! Et tu ne pourras rien faire pour lui résister ! annonça Marik en riant. Maintenant, je vais te révéler les secrets de ma carte de Dieu Egyptien, et tu en seras la première victime. Alors attends-toi au pire, car une fois que j'aurais ressuscité le dragon ailé de Râ, tu seras englouti dans un monde où l'obscurité est totale. J'active la renaissance du monstre, ta fin est proche ! termina Marik.


Le Dragon ailé de Râ fut ramené sur le terrain, il avait toujours zéro point d'attaque, mais cela ne voulait pas dire que Bakura était hors d'atteinte de ses pouvoirs, bien au contraire.


– Mais qu'est-ce qui te prends ! s'écria le Marik sans corps à un Bakura inquiet. Calme-toi, tu as déjà oublié que sa puissance d'attaque était toujours nulle ! Je te rappelle que son esprit vengeur du marécage sur le terrain, ce qu'il signifie qu'il ne peut lancer aucune attaque pour l'instant, expliqua Marik.


– Je ne suis pas d'acc…


– Tu te trompes, coupa Marik, et je vais te le prouver. Je t'avais dit que tu ne connaissais pas tous les secrets de cette créature. Prépare-toi à essuyer une attaque instantanée.


– Que veut-il dire par attaque instantanée ? demanda Bakura.


– Je n'en sais rien ! Il faut croire que le dragon ailé de Râ possède tout de même des pouvoirs secrets, énonça Marik aux côtés de Bakura.


– Vous avez enfin compris, et quand j'aurais libéré ces pouvoirs, vous serez condamnés à errer dans le royaume des ombres pour l'éternité ! Tandis que moi, le nouveau Pharaon, je règnerais sur le monde ! dit Marik en riant.


Miya avait bien envie de lui dire, qu'elle avait son mot à dire dans l'histoire, parce qu'elle aussi avait bien l'intention de prendre la couronne et les pouvoirs du Pharaon. Mais tout d'abord, elle devait mettre la main sur Shizu et son collier pour en savoir plus sur son passé… et son avenir.


– L'heure de ta défaite a sonné, car le dragon ailé de Râ, est de retour, et c'est moi qui aie pris le contrôle de sa puissance phénoménale. Je vais commencer par me servir de son pouvoir d'attaque instantanée.


– Qu'est-ce que c'est ? demanda Bakura.


– Cela lui permet de pouvoir attaquer immédiatement ! répondit Miya et Marik en même temps.


– Et ce n'est pas le seul pouvoir secret dont l'immense Dragon ailé de Râ dispose. Je peux lui faire bénéficier de ce qu'on appel un transfert de points.


– En quoi consiste ce transfert de points ? Et pourquoi ton corps disparait-il ? Explique-moi ! questionna Bakura.


– Oui, avec plaisir ! Je suis entrain de donner mes points de vie au Dragon ailé de Râ afin d'augmenter sa puissance d'attaque. Mais sois tranquille, je conserverais un point de vie pour pouvoir continuer à livrer ce duel. Regarde, c'est magnifique, plus il emmagasine de mes points de vie, et plus il monte en puissance.


Bakura 1100 – Marik 0001


Le dragon ailé de Râ (Att8549/Def3450) était maintenant prêt à se lancer à l'attaque et il n'y avait plus grand-chose que Bakura pouvait faire pour retourner la situation. Miya savait maintenant que Marik allait gagner.


– Maintenant que j'ai donné toutes mes forces à mon Dieu égyptien, nous avons fusionné, et sommes devenus une seule créature inséparable ! Et ensemble, nous allons te détruire, pendant que le reste de mon corps attend sagement à la lisière du royaume des ombres.


– Non, cela ne peut pas être vrai ! s'écria Bakura.


– Je vais te prouver le contraire, Dragon ailé de Râ, Lançons-nous à l'attaque.


Le Dieu égyptien se lança donc à l'attaque, et détruisit les monstres de Bakura, puis le reste de l'esprit de l'ancien Marik. Et enfin, il s'attaque à Bakura. Miya fit quelques pas vers lui, et croisa son regard. Il était … confiant ?


– Prépare-toi à entrer dans un monde de Ténèbres ! dit Marik.


– Quand vas-tu comprendre que je suis les ténèbres, rétorqua Bakura.


– Que veux-tu dire par là ?


– Mais c'est très simple, je suis indestructible, on se reverra, je te le promets ! répondit Bakura en riant.


Bakura 0000 – Marik 0001


La jeune fille échangea un regard avec Bakura, et lui fit un sourire, en hochant la tête. Elle comptait effectivement sur lui pour revenir très bientôt. Elle murmura d'ailleurs, à bientôt. Avant de monter sur l'estrade pour récupérer l'anneau du millenium, mais Marik le prit avec elle. Ils se regardèrent face à face. Elle tendit la main, exigeant l'anneau silencieusement.


– Je crois que son ancien propriétaire n'en aura plus besoin.


– Mmmh ! fit-elle en insistant pour l'obtenir.


Soudain, elle sentit une nouvelle présence dans le royaume des ombres, elle se retourna pour faire à Yugi, Yami, ou le Pharaon.


– Marik ! Miya !


– Depuis combien de temps, nous espionnes-tu ? demanda Marik.


– Dis-moi ce que vous avez fait à Bakura ? exigea Yami.


– Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, Pharaon. Mais si tu veux parler de l'esprit de l'anneau du millenium, je suppose qu'il est inutile de t'expliquer où sont envoyé ceux qui perdent un jeu des ombres !


– Non ! s'écria Yami.


– Allons ne soit pas surpris, Pharaon, tu sais bien que tu ne vas pas tarder à le rejoindre au pays merveilleux du royaume des ombres.


Marik décida de quitter l'arène, Miya jeta un regard hautain au Pharaon, avant de poursuivre Marik. Elle voulait obtenir l'anneau du millénium. Tous les deux quittèrent l'arène du duel, et prirent l'ascenseur.


– L'anneau ! fit-elle en tendant la main, toujours aussi exigeante.


Marik se retourna vers elle, prêt à l'envoyer paitre, mais en croisant son regard, il y vit un étrange reflet rougeoyant. Elle ne lui faisait pas peur, mais il avait bien conscience, qu'elle avait bien plus de forces et de pouvoirs que l'autre Marik l'avait supposé. Elle avait réussi à utiliser sa baguette sans la toucher, et le royaume des ombres la rendait …. Eblouissante.


– Nous verrons ce que j'en ferais ! dit-il en refusant de céder aux caprices de la jeune fille.


Une étrange petite voix au fond de lui, lui disait qu'il allait sans doute le regretter. Mais il avait quand même assez de pouvoirs, pour pouvoir lui fermer la porte au nez. Miya serra les dents, puis elle sentit une raideur dans sa nuque, elle était trop fatiguée pour se battre ce soir, mais il ne perd rien pour attendre. Elle retourna dans la chambre de Bakura, afin de terminer la nuit pour être en forme demain.


FIN SAISON 1


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